Dans un contexte de crise et au regard du succès de la Logan de Dacia, Ratan Tata peut nourrir de solides ambitions avec la Nano. Bien qu'elle ne soit équipée ni de vitres électriques, ni même de direction assistée, la voiture la moins chère du monde peut trouver son public. Dotée de quatre places, son moteur délivre 624 m3 (soit la cylindrée d'une moto) et affiche une puissance de 33 chevaux.

Les dimensions de la Nano, proche de la Fiat 500 première génération, sont également modestes : 3,1 m de long, 1,5 m de large et 1,6 m de hauteur. Le patron du constructeur indien affirme également que le modèle répondra aux normes de sécurité (EuroNCAP) et standards de pollution (Euro-5) imposés par les législations en vigueur en Europe.

La Nano, plus excitante à conduire la première fois qu'une Ferrari ?
« Nous voulons d'abord servir le marché indien, et y vendre 500.000 à un million de véhicules par an. Mais nous ciblons aussi les marchés américain et européen », a déclaré Ratan Tata.

Ce dernier a confié que l'idée de ce véhicule lui était venue en regardant la population indienne : « J'ai observé de nombreuses familles de 4 personnes sur un scooter. Le père est au guidon, un enfant est assis devant lui et derrière la mère porte le deuxième enfant. Une configuration très dangereuse ! Je suis donc fier avec la Nano de présenter aujourd'hui une solution peu onéreuse pour ses familles ». Sans compter qu'elle présente une consommation de carburant plutôt raisonnable de 4,3 l/100 km.

A noter le témoignage d'une équipe britannique de Car Magazine, qui a pu tester la Nano le temps d'un essai grandeur nature. « Embarquer à bord de la Nano fut une expérience beaucoup plus significative et excitante que la première prise en mains d'une Ferrari ou d'une Lamborghini vu son impact et son importance encore plus importants pour ses marchés ».