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Nelson Peltz

Agé de 65 ans, Nelson Peltz a déjà une longue carrière. En tant que père, puisqu'il a dix enfants, mais aussi en tant que financier. C'est d'un investisseur un peu spécial dont il s'agit ici : il a acquis une prédilection pour les groupes agroalimentaires. A la tête de son premier holding, Triangle, son premier coup boursier remonte à 1985 : alors que l'époque des « raiders » bat son plein, il rachète National Can et American Can – spécialistes des cannettes d'aluminium – avant de revendre le tout, trois an plus tard, à Péchiney pour 4,2 milliards de dollars.

Dans les années 90, il rachète le fabricant de jus de fruits Snapple pour 300 millions de dollars, avant de le revendre en 2000, à.... Cadbury Schweppes pour 1,5 milliard de dollars. Depuis cette époque, il n'a jamais cessé de donner dans les valeurs liées, de près ou de loin, à l'alimentation.

En 2002, il a manqué de peu le rachat de Burger King. Mais il n'en reste pas moins présent dans le secteur : Triarc, sa société de portefeuille cotée en Bourse, est l'unique actionnaire d'Arby's, une chaîne possèdant en propre un millier de restaurants auxquels s'ajoutent 2.700 franchises... Autre véhicule d'investissement de Peltz : Trian Funds, son « hedge fund ».

Ces deux dernières années, Peltz a pris une participation dans la chaîne de restaurants américains Wendy's, qu'il a poussé à se défaire des coffee shops Tim Hortons ; sans oublier le spécialiste des condiments et du ketchup Heinz. Cadbury Schweppes vient parachever cet ensemble.

Nelson Peltz connaît bien les tenants et les aboutissants des entreprises alimentaires. Il sait comment redresser des sociétés à la stratégie mal engagée, et comment en tirer profit. A ce titre, il fait partie des grands noms de l'« activisme actionnarial », qui consiste à identifier avec soin une valeur décotée, négligée par son management comme par ses actionnaires. Puis à s'inviter à son capital, s'y trouver des alliés et faire pression sur la direction de la « belle endormie » pour qu'elle créé de la valeur pour l'actionnaire. Les activistes ont souvent pour habitude de demander des sièges au conseil d'administration. Fut-ce au prix de batailles homériques, comme tel fut le cas pour Heinz, Wendy's...

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