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Deux ans déjà que Bonduelle, avec le concours de l'Inra (Institut National de Recherche Agronomique), de la Chambre régionale d'agriculture de Picardie et d'Agro-Transfert (organisme assurant le relais entre la recherche et le développement agricole), a lancé son programme, financé à hauteur de 1,5 million d'euros par les différents intervenants.
Un programme d'une durée totale de 5 ans qui a pour ambition de réduire de 50% l'utilisation de produits phytosanitaires dans la culture des légumes. « Rendre accessible, pour tout le monde, un produit sain » résume Christophe Bonduelle, le PDG du groupe éponyme.
Un objectif conforme à celui du Grenelle Ecophyto et dont on pourra mesurer les effets d'ici 8 à 10 ans.
L'expérience a été développée dans 8 fermes Bonduelle basées en Picardie. Binage mécanique, faux semis… Elle tend à tester un certain nombre de dispositifs et de techniques agronomiques qui peuvent contribuer à réduire l'exploitation des produits chimiques. Les solutions les plus efficaces pourraient alors bénéficier d'une extension dans d'autres fermes.
Le projet est ambitieux, mais le groupe, qui emploie plus de 8 000 personnes dans le monde et est implanté dans 18 pays, a les moyens de ses ambitions. Sur l'exercice 2008/2009, le chiffre d'affaires était en hausse de plus de 2% à 1,52 milliard d'euros et son résultat opérationnel courant a progressé de plus de 40% en l'espace de 4 ans.
Christophe Bonduelle partisan d'une agriculture écologique
« L'avenir est au légume » affirme le site institutionnel du leader mondial du légume élaboré. La démarche de Christophe Bonduelle et du groupe qu'il dirige et qui vise à réduire de moitié le recours aux herbicides s'inscrit donc dans l'objectif du Grenelle de l'environnement définit par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
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