Après un début de séance sans grand changement, la Bourse de New York a rapidement perdu pied jeudi matin, une statistique plus mauvaise que prévu dans la région de Philadelphie étant venue s'ajouter à un indicateur manufacturier déjà décevant du côté de New York.

A l'approche de la mi-séance, l'indice Dow Jones des trente principales valeurs perd 0,8% à 10.282,6 points, tandis que l'indice composite du Nasdaq, à forte composante technologique, rétrocède 0,8% à 2232,5 points.

Toujours très suivi, l'indice des conditions d'activité de la Réserve fédérale de Philadelphie dit 'Philly Fed' est ressorti à 5,1 contre 8 en juin et 21,4 en mai, nouvelle preuve de la tendance au ralentissement de la reprise de l'économie américaine.

Autre mauvaise nouvelle, l'indice Empire State a chuté de 15 points à 5,1 au mois de juillet, suggérant un ralentissement substantiel dans l'amélioration des conditions d'activité dans le secteur manufacturier de la région de New York.

Ces chiffres relèguent au second rang le fait que les inscriptions hebdomadaires au chômage aient diminué plus que prévu aux Etats-Unis lors de la semaine du 10 juillet (-29.000 à 429.000), à un nouveau plus bas depuis août 2008.

Attendu en hausse, JPMorgan se replie de plus de 2% aujourd'hui après avoir dégagé un bénéfice net en forte croissance à 4,8 milliards de dollars au deuxième trimestre 2010, à comparer à 3,3 milliards au trimestre précédent.

Ford se replie de 1,4% après une série de nominations dans le cadre de son programme de réorganisation, qui prendront effets après la cession de Volvo au chinois Zhejiang Geely Holding.

Les titres du groupe de compléments alimentaires NBTY s'envolent de plus de 43% après que le groupe ait accepté une offre de rachat de 55 dollars par action par le fonds d'investissement Carlyle. A ce cours, NBTY est valorisé 3,8 milliards de dollars.

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