(Cercle Finance) - La journée est déjà terminée à Wall Street... mais ces 3 heures et demi de cotations (séance écourtée de moitié en cette veille d'Independance Day) ont été mises à profit pour conforter les gains de la séance de lundi: le Dow Jones et le 'S&P-500' s'adjugent +0,31% et +0,36% respectivement et le Nasdaq a flirté avec les +0,5% (à 2.645Pts).

Le second semestre se solde déjà par une hausse de +1,4% pour le 'S&P' et le 'Composite' engrange +1,5% en un peu moins de 48H.

Ignorant les piètres statistiques économiques du jour, les investisseurs se sont réjouis d'un nouveau repli des rendements obligataires (lundi) et d'une nouvelle vague d'opérations de fusions & acquisitions.

Les taux se sont en fait légèrement retendus ce mardi (+0,04% pour le T-Bond 2017 qui affichait 5,03%) alors que le baril de pétrole dépasse de nouveau les 71$ (à 71,15$ livraison août).

Il est difficile d'écarter l'influence positive (sur la tendance à Wall Street) des achats techniques de 'début de trimestre' car les nouvelles économiques n'étaient guère réjouissantes avec la publication de commandes à l'industrie en repli de -0,5% et des promesses de ventes de logements en chute libre de -3,5% au mois de mai (indice au plus bas depuis sept 2001).

Mais la thématique des fusions & acquisitions demeure un puissant euphorisant: Kraft Foods (-2,5%) a formulé une offre de rachat de 5,3 milliards d'euros sur l'activité biscuits et produits céréaliers du français Danone.
Toujours dans l'agro alimentaire Wendy's (+2,7%) susciterait l'appétit du milliardaire Nelson Peltz (via sa holding Triarc).

Le groupe minier diversifié canadien Teck Cominco (Zinc, cuivre, Or) a annoncé avoir trouvé un accord en vue de l'acquisition de son compatriote Aur Resources (mines de cuivre au Pérou) pour environ 3,9 milliards de dollars en cash et en actions.

Au lendemain du lancement de son combiné téléphonique et multimedia I-Phone, le titre Apple flambait de +4,9% alors que 10 millions de terminaux (qui dégagent de fortes marges) ont déjà été vendus et qu'une situation de 'rupture de stock' générale aux USA -qui ne doit peut être pas grand chose au hasard- provoque une impatience record chez les jeunes (et une flambée des enchères sur E-Bay).

De façon assez paradoxale, et alors que le cours du pétrole est au plus haut, Ryanair (+2,5%) et UAL (+2,4%) figuraient aux avant postes au sein du Nasdaq (en compagnie de 'technos' plus traditionnelles comme Juniper Networks avec +2,6% ou Level-3-Comm avec +3,3%.

Au sein du Dow Jones Alcoa (+2,4%) devançait un peloton serré formé d'Intel, Verizon et IBM (+1,4% en moyenne)
A l'autre extremité du classement, Caterpillar chutait de -3,1% à 78$, victime du marasme dans le secteur du bâtiment et d'une dégradation du courtier UBS. Au sein du NYSE, Ford perdait -2,3% alors que ses ventes ont chuté de -8% aux Etats Unis au mois de juin.

Ph Béchade.




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