Wall Street : cherchait un prétexte pour exploser à la bausse
Si le Dow Jones prend 'seulement' 2,8%, la barre symbolique des 10.000Pts est refranchie (et 28 titres sur 30 terminent dans le vert).
Plus volatils, le 'S&P' et le Nasdaq s'envolent de +3,15% (+65Pts à 2.160 points) avec un ratio hausses/baisses de 95/5.
Tout ceci peut paraître échevelé mais les indices US reprennent +3,5% en 48H et +5% sur leurs planchers du vendredi 2 juillet... exactement comme les indices européens mais avec un 'tempo de retard'.
L'effet 'State Street' (+9,9%) a littéralement euphorisé l'ensemble des valeurs financières et l'indice sectoriel des banques a bondi de +5% (Zions Bancorp a pris +7%, Wells Fargo +6%, JP-Morgan +5,1%, Bank of America +4,8%...).
Voyant les banques en meilleure posture, les investisseurs ont également plébiscité les constructeurs de maisons individuelles (avec Beazer Homes à +6,25%, Lennar à +5%, MDC Holdings à +4,75%, Pulte Homes à +4,4%...).
Les valeurs industrielles et technologiques ont également signé un retour en force grâce à un soudain basculement psychologique des opérateurs: et si la saison des résultats réservait davantage de bonnes surprises que de mauvaises ?
Parmi les hausses les plus marquantes, il y a eu Netapp (+6,85%), Broadcom (+6,3%), Seagate (+6%), First Solar et Verisign (+5,5%), Cisco et Foster Wheeler (+5,2%), General Electric (+4,65%), Caterpillar (+4%).
Le pétrole a rebondi de +4% et termine au-dessus des 74,8$, entrainant une belle remontée des parapétrolières (Anadarko +7,6%), Halliburton (+6,3%), Range Resources (+5%) ou Valero (+4,5%).
Mais une fois encore, quel virage à 180° en moins de 24H... comme si le marché US, incapable de confirmer la rupture de ses supports moyen terme, n'avait d'autre choix que de renoncer à ses anticipations baissières et de retourner au plus vite les positions 'short'.
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