C'est la première fois qu'un vaccin basé sur cette technologie sera testé sur des êtres humains.

L'entreprise utilise sa plate-forme EB66, provenant de souches embryonnaires de canards, pour produire des protéines thérapeutiques, en particulier des anticorps.

Plus rapide que le procédé traditionnel de développement à partir d'oeufs, la lignée EB66 de Vivalis est actuellement utilisée par de grands laboratoires pour le développement clinique de leurs vaccins, un marché qui connaît une croissance deux fois supérieure à celle de la pharmacie.

Il pèse aujourd'hui un peu plus de 18 milliards de dollars et devrait atteindre 25 milliards à l'horizon 2012.

Outre GSK, Sanofi Pasteur, Merial ou encore Merck collaborent avec Vivalis pour le développement de cette technologie.

Vivalis a indiqué cette année espérer que le premier vaccin pour l'homme issu de sa technologie serait sur le marché en 2015, et en 2011 pour le premier vaccin vétérinaire.

Julien Ponthus et Caroline Jacobs, édité par Dominique Rodriguez