Vers une surperformance sur les matières premières agricoles comme la viande, annoncé Barings
A ceci s'ajoute le bénéfice de la baisse des prix des céréales et des coûts de production de l'huile comestible pour les producteurs de viande, de poisson et de produits laitiers.
En outre, James Govan observe que les fondamentaux mondiaux sur les producteurs d'engrais se sont améliorés, ce que corrobore la hausse des prix de l'azote et du phosphate. Selon le gérant, les prix de la potasse ont atteint un plancher avec le contrat passé entre la Chine et le producteur de potasse russe OAO Uralkali. Les engrais à base d'azote et de phosphate ont de ce fait enregistré un rebond important.
Le gérant est actuellement très positif sur l'industrie américaine de la volaille où les fondamentaux sont très bien orientés, alors que les prix du porc et du boeuf sont très élevés. Les prix du porc ont récemment augmenté, un virus ayant contaminé plus de 30 % des troupeaux aux États-Unis. D'autre part, le cheptel bovin est en déclin depuis les années 1970, ce qui explique que le boeuf soit cher. Cet environnement devrait favoriser les prix de la volaille comme les marges des producteurs, le secteur bénéficiant en même temps de la baisse des céréales et des huiles comestibles.
Le gérant a également diversifié son portefeuille en y introduisant des positions sur les entreprises papetières en Amérique du Nord. Après plusieurs années de consolidation sur ce secteur et la fermeture d'un fabricant majeur, les prix sont en hausse et les actions du secteur affichent de belles performances.
"En termes de positionnement, notre portefeuille est diversifié sur toute la chaîne alimentaire. Nous nous sommes récemment renforcés sur les engrais afin de profiter du rebond des cours. Même si nous avons pris quelques bénéfices à la marge, nous restons très positifs sur les producteurs et distributeurs de viande, de poisson et de produits laitiers. D'un point de vue géographique, nous restons focalisés sur l'Amérique de Nord, qui représente 60 % de nos actifs, et nous restons prudents sur les émergents, à hauteur de 9 %", conclut James Govan.