Les ventes du numéro un américain General Motors ont baissé de 6% en juillet et celles de Ford ont reculé de 4%, alors que Chrysler, filiale de Fiat, a vu ses ventes augmenter de 13%, le tout en rythme annualisé.

"Dans ce type de contexte, les ventes de véhicules légers peuvent difficilement tirer profit de quoi que ce soit", relève George Magliano, économiste pour IHS Automotive, qui fait allusion aux faibles créations d'emplois et au manque de clarté de la politique gouvernementale en matière fiscale et budgétaire.

Au cours des six premiers mois de l'année, les constructeurs automobiles ont vu leurs ventes atteindre en moyenne le rythme annualisé de 14,3 millions de véhicules.

George Magliano comme GM ont dit anticiper des ventes annualisées comprises entre 13,8 millions et 14,1 millions de véhicules aux Etats-Unis pour le mois de juillet. Les marchés anticipaient en moyenne 14 millions.

Les ventes de GM aux particuliers, les plus profitables, ont baissé de 3% le mois dernier, tandis que les ventes en gros ont chuté de 41%.

Ford, numéro deux aux Etats-Unis, a lui aussi imputé la baisse de ses ventes totales à une chute de 16% des ventes de flottes de véhicules. Les ventes aux particuliers ont crû de 2%.

Les ventes du japonais Nissan ont de leur côté progressé de 16,2%, tandis que celles de Toyota et de l'allemand Volkswagen ont respectivement bondi de 26% et 27,3%. Hyundai a quant à lui vu ses ventes progresser de 4%.

Deepa Seetharaman, Bernie Woodall et Paul Lienert, Julien Dury pour le service français, édité par Natalie Huet