L'avion de transport militaire, plombé par des retards et des dérapages de coûts estimés à 55% de son budget initial, a fait l'objet d'une réunion jeudi à Berlin en vue de définir les modalités du partage des surcoûts entre le groupe européen d'aéronautique et de défense et les pays clients.

"Les négociations se sont tenues dans un climat constructif. Une nouvelle réunion est prévue la semaine prochaine", a déclaré à Reuters une source qui a requis l'anonymat.

Le coût du développement de l'A400M, assemblé par Airbus, division d'EADS, était initialement évalué à 20 milliards d'euros. Selon un audit du cabinet PriceWaterhouseCoopers, 11 milliards d'euros d'investissements supplémentaires pourraient être nécessaires.

Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot