La BCE " baissera les taux directeurs lors de sa réunion de politique monétaire de la semaine prochaine " car "t oute autre décision serait catastrophique pour les marchés qui anticipent de façon unanime ce mouvement ", " mais quid d'après ? " demande Thomas Giudici, responsable de la gestion obligataire chez Auris Gestion. " Les récentes sorties des différents membres de l’institution européenne appellent à la prudence et une nouvelle baisse des taux en juillet semble peu probable ".

Le gérant souligne que Joachim Nagel, président de la Bundesbank, et considéré comme un membre hawkish de la BCE, renvoie " au moins jusqu'à septembre " pour une deuxième baisse: " un des membres les plus faucons de la BCE se risque déjà à parler du timing d'une deuxième baisse alors que la première n'est pas encore formellement actée " s'étonne-t-il.

Cependant " la prudence reste de mise sur notre vieux continent " car " le retour vers une inflation à 2% n'est pas encore totalement acquis, quoiqu'en bonne voie ", modère cependant Thomas Giudici.