WASHINGTON, 4 août (Reuters) - L'autorité américaine de la sécurité routière a annoncé jeudi approfondir son enquête sur des airbags d'ARC Automotive après un accident mortel provoqué le mois dernier au Canada par la rupture d'un de ces équipements dans un véhicule Hyundai.

L'enquête concerne quelque huit millions d'airbags installés jusqu'en 2004 dans des véhicules de General Motors, Fiat Chrysler Automobiles, Hyundai Motor et Kia Motors, a précisé la NHTSA (National Highway Traffic Safety Administration), en ajoutant qu'elle pourrait être étendue à des véhicules plus récents.

Les autorités canadiennes ont également ouvert une enquête.

ARC, un fabricant américain basé dans le Tennessee et non coté en Bourse, n'a pas répondu à une demande de commentaire.

Les régulateurs accordent une attention particulière aux airbags depuis le scandale Takata, du nom du groupe japonais dont les équipements défectueux ont entraîné le rappel de plus de 100 millions de véhicules dans le monde.

La NHTSA avait ouvert en juillet 2015 une première enquête, avec 490.000 véhicules concernés, après le signalement de deux cas de blessures aux Etats-Unis à la suite de la rupture de coussins d'air fabriqués par ARC à son usine du Tennessee.

L'enquête a été étendue après la confirmation qu'un accident mortel au Canada, le 8 juillet, était en lien avec une rupture d'airbag ARC. Le véhicule concerné est une Hyundai Elandra de 2009, avec un airbag produit en Chine.

GM, Fiat Chrysler et Hyundai ont tous dit coopérer pleinement avec l'enquête de la NHTSA. (David Shepardson, Véronique Tison pour le service français)