• Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 signalés à l'OMS dans le monde recule désormais depuis sept semaines consécutives. Mais le nombre de décès ne diminue pas aussi rapidement. Et ce recul mondial masque une hausse inquiétante du nombre de cas et de décès dans de nombreux pays. La forte augmentation enregistrée en Afrique est particulièrement préoccupante.
  • Samedi, lors du Sommet du G7, j'ai déclaré que pour mettre fin à la pandémie, notre objectif commun doit être de vacciner au moins 70 % de la population mondiale d'ici à la prochaine réunion du G7 qui se tiendra en Allemagne en 2022. Je me félicite de l'annonce faite par les pays du G7 de faire don de 870 millions de doses de vaccins, principalement par le biais du Mécanisme COVAX. C'est une aide précieuse, mais nous avons besoin de davantage de doses, et plus rapidement. Plus de 10 000 personnes meurent chaque jour.
  • Avec l'apparition de variants plus transmissibles, il faudra peut-être renforcer les mesures sociales et de santé publique et les appliquer plus longtemps dans les zones où le taux de vaccination reste faible. Pour améliorer la base de données factuelles sur l'efficacité des mesures sociales et de santé publique, l'OMS recueille des informations provenant du monde entier sur les mesures utilisées et le niveau auquel elles sont appliquées. Nous avons également créé un nouveau groupe de travail de l'OMS, avec le soutien de la Norvège, qui est chargé d'étudier l'impact des mesures de santé publique et des mesures sociales pendant la pandémie de COVID-19 et d'autres situations d'urgence sanitaire.
  • Nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale du donneur de sang. Cette année, nous insistons sur le rôle joué par les jeunes pour garantir un approvisionnement en sang sûr et suffisant, aujourd'hui comme demain.

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Bonjour, bon après-midi et bonsoir.

Le nombre de nouveaux cas de COVID-19 signalés à l'OMS dans le monde recule désormais depuis sept semaines consécutives, ce qui constitue la plus longue séquence de baisse hebdomadaire de la pandémie jusqu'à présent.

Si le nombre de cas hebdomadaires a atteint son niveau le plus bas depuis février, le nombre de décès ne diminue, quant à lui, pas aussi rapidement. Le nombre de décès signalés la semaine dernière était similaire à celui de la semaine précédente.

Et ce recul mondial masque une hausse inquiétante du nombre de cas et de décès dans de nombreux pays.

La forte augmentation enregistrée en Afrique est particulièrement préoccupante, car c'est la Région qui a le moins accès aux vaccins, aux outils de diagnostic et à l'oxygène.

Selon une étude récente parue dans The Lancet, l'Afrique présente le taux de mortalité le plus élevé au monde concernant les patients COVID-19 gravement malades, alors qu'elle compte moins de cas signalés que la plupart des autres Régions.

Les données disponibles indiquent que les nouveaux variants font progresser considérablement la transmission au niveau mondial.

Cela signifie que les risques se sont accrus pour les personnes qui ne sont pas protégées, c'est-à-dire la majorité de la population mondiale.

Pour l'instant, le virus progresse plus vite que la distribution mondiale de vaccins.

Samedi, lors du Sommet du G7, j'ai déclaré que pour mettre fin à la pandémie, notre objectif commun doit être de vacciner au moins 70 % de la population mondiale d'ici à la prochaine réunion du G7 qui se tiendra en Allemagne en 2022.

Pour y parvenir, nous avons besoin de 11 milliards de doses.

Le G7 et le G20 ont les moyens de concrétiser cet objectif.

Je me félicite du soutien manifesté par le G7 à l'OMS, à l'Accélérateur ACT et au projet d'un traité sur la préparation et la riposte aux pandémies.

Et je me félicite de l'annonce faite par les pays du G7 de faire don de 870 millions de doses de vaccins, principalement par le biais du Mécanisme COVAX.

C'est une aide précieuse, mais nous avons besoin de davantage de doses, et plus rapidement.

Plus de 10 000 personnes meurent chaque jour. Ne serait-ce que pendant cette conférence de presse, plus de 420 personnes vont mourir.

Ces communautés ont besoin de vaccins, et elles en ont besoin immédiatement, pas l'année prochaine.

Nous disposons de suffisamment de doses de vaccin dans le monde pour réduire la transmission et sauver de nombreuses vies, à condition de les administrer aux bons endroits et aux bonnes personnes.

Il faut vacciner en priorité les agents de santé et les personnes les plus à risque plutôt que les personnes à faible risque.

Dans les pays du G7, le taux de vaccination élevé a permis de réduire fortement le nombre de cas et de décès dus à la COVID-19 et à les ramener à un niveau presque record.

Cependant, la plupart des pays continuent de compter uniquement sur les mesures sociales et de santé publique qui ont constitué le pilier de la riposte jusqu'à présent.

En effet, de nombreux pays ont réussi à combattre la COVID-19 sans vaccins, grâce à une utilisation adaptée et cohérente de ces mesures.

Les mesures sociales et les mesures de santé publique sont efficaces contre tous les variants.

Toutefois, avec l'apparition de variants plus transmissibles, il faudra peut-être renforcer ces mesures et les appliquer plus longtemps dans les zones où le taux de vaccination reste faible.

Mais s'il est possible de tester les vaccins en laboratoire ou au moyen d'essais contrôlés randomisés, il n'est pas aussi facile de tester l'effet des mesures sociales et de santé publique.

Les pays ont généralement recours à toute une série de mesures en même temps, et il peut être difficile de déterminer l'impact précis de chaque mesure.

L'efficacité de ces mesures dépend en outre du niveau d'adhésion de la population et de la détermination des pouvoirs publics à les soutenir.

Les résultats peuvent également être difficiles à généraliser d'un endroit à l'autre du fait de différences de culture, de climat, de conditions de vie, etc.

Ce qui compte, ce n'est pas seulement la mesure en soi, mais comment et quand elle est mise en œuvre.

Toutes les mesures ont un impact social. L'objectif pour tous les pays devrait être de mettre en œuvre toutes les mesures de manière à maximiser leurs avantages en termes de santé publique, tout en réduisant au minimum leur impact social.

Afin d'améliorer la base de données factuelles sur l'efficacité des mesures sociales et de santé publique, l'OMS recueille des informations provenant du monde entier sur les mesures utilisées et le niveau auquel elles sont appliquées.

Nous collaborons aussi avec plusieurs pays et groupes de modélisation dans le but d'évaluer l'impact de ces mesures sur la transmission.

Nous avons en outre créé un nouveau groupe de travail de l'OMS, avec le soutien de la Norvège, qui est chargé d'étudier l'impact des mesures de santé publique et des mesures sociales pendant la pandémie de COVID-19 et d'autres situations d'urgence sanitaire.

Nous nous félicitons du soutien technique et financier apporté par la Norvège pour ce travail scientifique très important.

J'ai maintenant le grand plaisir d'accueillir mon ami Bent Høie, Ministre de la santé et des affaires sociales de Norvège, qui va vous en dire davantage sur ce projet.

Monsieur Høie, merci beaucoup de vous joindre à nous aujourd'hui. Tusen takk, vous avez la parole.

[M. HØIE S'ADRESSE AUX MÉDIAS]

Merci beaucoup. Encore une fois, tusen takk, mon ami, et merci pour le soutien sans faille qu'apporte la Norvège dans ce domaine de recherche essentiel.

Enfin, nous célébrons aujourd'hui la Journée mondiale du donneur de sang, et je tiens à remercier l'Italie d'avoir accueilli la campagne cette année.

Tout au long de la pandémie, les donneurs du monde entier ont continué à faire don de leur sang et, partant, à sauver des vies.

Tous les pays ont toujours besoin de plus de donneurs de sang. Cette année, nous insistons sur le rôle joué par les jeunes pour garantir un approvisionnement en sang sûr et suffisant, aujourd'hui comme demain.

Notre message est le suivant : « Donnez votre sang pour faire battre le cœur du monde ».

Tarik, c'est à vous.

Focus

Flambée de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19)
Mécanisme COVAX
Accélérateur ACT
Vaccins contre la COVID-19

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WHO - World Health Organization published this content on 14 June 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 28 June 2021 20:15:07 UTC.