Energie : Le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (IEA) était le point d'orgue de la dernière séquence hebdomadaire pour les marchés pétroliers. Dans les grandes lignes, l'IEA pense que la levée des restrictions sanitaires en Chine devrait stimuler la croissance de la demande mondiale puisque Pékin pèse près de la moitié de cette dernière. La demande devrait progresser de 1,9 million de barils par jour en 2023. Sur cette base, le monde n'aura jamais autant consommé de pétrole en 2023 avec une demande globale de 101,7 mbj. L'Agence qualifie néanmoins la Chine de joker dans la mesure où la vitesse de la réouverture de son économie peut complètement bouleverser ces prévisions. Les cours du Brent de l'Europe du nord et du WTI américain progressent modérément à respectivement 88 et 82 USD le baril. Au niveau du gaz naturel, le TTF de Rotterdam reste sous pression autour de 60 EUR/MWh malgré l'arrivée des températures hivernales sur le vieux-continent.

Métaux : L'optimisme perdure au sein du compartiment des métaux de base. Le réveil chinois continue à alimenter la hausse des prix des métaux. Le cuivre s'échange toujours au-dessus des 9000 USD la tonne métrique et a atteint un point culminant à proximité des 9500 USD. Du côté des métaux précieux, l'once d'or a inscrit une nouvelle séquence hebdomadaire haussière à 1925 USD.

Produits agricoles : Les cours des céréales ont peu varié cette semaine à Chicago où les boisseaux de blé et de maïs se négocient à respectivement 730 et 670 cents. Relevons que les opérateurs scrutent de près l'évolution des cultures en Argentine, qui subit en ce début d'année une importante sécheresse, qui occasionne de larges pertes en maïs.