Petite embellie sur les marchés obligataires ce mardi: elle serait due au repli des indices boursiers plutôt qu'à une prise en compte des 'chiffres du jour'.
Les gains sont marginaux sur les Bunds (-1,2Pts de base à 0,298%), un peu plus substantiels sur les OAT (-1,5Pts à 0,725%), les 'bonos' espagnols (-2Pts à 1,524) ou les 'Gilts' (même écart, à 0,993%).

Les BTP italiens se 'fixent' à 2,18% après les +9Pts affichés lundi (vive tension sur la perspective d'un calendrier législatif anticipé, calqué sur les élections en Allemagne).

Les T-Bonds US améliorent leur situation à 2,225% contre 2,25% la veille en dépit des commentaires de Mr Kaplan, un membre influent de la FED qui juge les marchés surévalués.

En ce qui concerne les 'chiffres du jour', ils n'ont eu aucun impact, pas plus la publication des revenus (+0,4% en avril) que des dépenses des ménages US (+0,4% également près +0,3% en mars, révisé de zéro... soit une marge d'imprécision colossale et une fiabilité inexistante).

L'indice des prix 'PCE' (ciblant les dépenses de consommation) très regardé par la FED ralentit pour le 2ème mois consécutif à +1,7% contre 1,9% en mars (et +2,1% en février).

L'indice de confiance des consommateurs du Conference Board recule de 119,4 à 117,9 sans que cela provoque davantage de réactions (aucune en fait): ce chiffre a déçu les attentes mais c'est impossible de le vérifier en regardant le comportement des cours à Wall Street ou sur les T-Bonds.

S'agissant de la France, l'INSEE revoit la croissance à +0,4% au T1 2017 (contre +0,3%), la consommation des ménages rebondit à +0,5% en avril avec les dépenses d'énergie à +3,1%, les mises en chantier de logements grimpent à +14,6% sur 12 mois, les permis construire de +13,5%, le prix logements s'établit à +3%.


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