(Actualisé avec confirmation du Pentagone)

WASHINGTON, 4 avril (Reuters) - Les Etats-Unis ont mené la frappe aérienne qui aurait coûté la vie au porte-parole du Front al Nosra, groupe islamiste syrien lié à Al Qaïda, a déclaré lundi le porte-parole du Pentagone.

Peter Cook a précisé que Washington n'avait pas encore la certitude qu'Abou Firas "le Syrien", un vétéran du djihadisme qui avait notamment travaillé avec Oussama ben Laden, a bien été tué par la frappe visant une réunion opérationnelle d'Al Qaïda dans la province d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

"Nous estimons qu'il participait à la réunion et nous nous efforçons d'établir s'il a bien été éliminé du champ de bataille", a dit le porte-parole du Pentagone, qui n'a pas souhaité dire si le missile avait été tiré par un avion ou un drone.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui a annoncé dimanche soir la mort d'Abou Firas, avait attribué sa disparition à un probable raid de l'aviation russe ou syrienne.

Des sources rebelles avaient par la suite déclaré que le bombardement présentait des similitudes avec les frappes de drones américains. (Yeganeh Torbati; Tangi Salaün pour le service français)