Les banques commerciales tendent à déposer auprès de la BCE plus de collatéraux que ne l'exigent leurs emprunts auprès de l'institut d'émission, ce qui leur donne une certaine souplesse dans l'usage de ce type de fonds.

"Durant les neuf premiers mois de 2010, le montant total des collatéraux déposés a légèrement diminué", observe la BCE, dans son étude sur le marché monétaire en euro, sans donner de décompte par pays ou par établissement.

"En dépit de la maturité de l'opération de grande ampleur de refinancement à long terme à un an de juillet 2010, le montant total des collatéraux déposés dépassait encore les 2.000 milliards d'euros au troisième trimestre 2010", ajoute-t-elle.

En 2009, le montant total des collatéraux représentait 2.035 milliards d'euros.

La proportion de valeurs mobilières adossées à des actifs (ABS) a diminué à 24% du total des collatéraux de janvier à septembre mais elles restent la première classe d'actifs devant les obligataires bancaires non sécurisées, tandis que les obligations souveraines restent à 12% environ.

Sakari Suoninen, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Cyril Altmeyer