FRANCFORT, 20 juin (Reuters) - Siemens a pris acte vendredi de la décision française de rejeter son offre de reprise d'une partie d'Alstom, en tandem avec le japonais Mitsubishi Heavy Industries, en faveur de l'offre de son rival General Electric.

"Nous respectons et comprenons l'intérêt politique du gouvernement dans le domaine de l'énergie", a déclaré Siemens dans un communiqué, tout en ajoutant que la supériorité de son offre de rachat des actifs énergie d'Alstom par rapport à celle du groupe américain était "vérifiable".

"La sauvegarde des intérêts nationaux est une affaire d'Etat", a déclaré le président du directoire de Siemens Joe Kaeser dans le communiqué. (Jonathan Gould, Juliette Rouillon pour le service français)