SARTORIUS STED BIOTECH bondit après un exercice 2018 fructueux
Sartorius Stedim Biotech a ainsi atteint la fourchette haute de ses prévisions, revues fortement à la hausse mi-2018 de 11 % à 14 %.
Le groupe a indiqué que cette dynamique était à mettre au crédit d'un portefeuille de produits très compétitif et d'une forte demande sur l'ensemble des catégories de produits et des zones géographiques.
La progression a été principalement organique, tandis que l'acquisition de la société spécialisée dans les logiciels Umetrics a contribué près de 0,5 point de pourcentage de croissance non organique.
Les prises de commandes ont également enregistré une hausse dynamique (+14,2 % à taux de change constant) pour atteindre 1 307,3 millions d'euros (déclaré : +12,5 %).
" Après les performances relativement modérées de l'exercice précédent, nous avons renoué en 2018 avec une croissance tendanciellement forte, au-delà même, dans une certaine mesure, de nos projections initiales, " a indiqué Joachim Kreuzburg, président du Conseil d'administration.
" Avec notre large portefeuille de produits et services, nous sommes parfaitement prêts pour répondre à la croissance de la demande sur un marché biopharmaceutique en plein essor. Nous envisageons l'avenir avec optimisme et nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux pour 2019. "
A cet égard, Sartorius Stedim Biotech table sur un chiffre d'affaires 2019 en progression de 7% à 11% grâce au contrat de vente modifié avec le groupe Lonza pour les milieux de culture cellulaire.
Sans ces changements, la croissance du chiffre d'affaires accuserait probablement une hausse d'environ 3 points de pourcentage.
En matière de rentabilité, la direction anticipe une augmentation de la marge d'Ebitda courant de l'entreprise à hauteur d'un peu plus d'un point de pourcentage par rapport à 28,2 % dans l'année précédente.
Environ 0,5 point de pourcentage de cette hausse devrait être attribuable à une croissance opérationnelle, tandis que le reste devrait résulter des modifications des normes comptables (IFRS3).
Le ratio dépenses d'investissement sur chiffre d'affaires est estimé à près de 11 %, soit une baisse par rapport à l'exercice précédent (14,6 %