ROME, 31 mai (Reuters) - Rome cherche des solutions pour aider son secteur automobile qui qui est en passe d'enregistrer une cinquième année de baisse consécutive, a-t-on appris jeudi de plusieurs sources.

Avec une économie morose, des conditions de crédit qui se durcissent, des prix du pétrole élevés et une diminution du nombre de nouveaux modèles sortis par Fiat, le marché de l'automobile italien traverse une passe difficile, incitant les responsables patronaux à plaider en faveur de mesures publiques.

"Le gouvernement travaille avec des représentants des secteurs industriels les plus importants d'Italie pour voir s'il pourrait y avoir des mesures utiles pour doper la croissance", a dit une source du ministère de l'Industrie.

Une nouvelle réunion est prévue d'ici deux semaines pour évoquer la question, a ajouté la source.

"A l'heure qu'il est, aucune mesure incitative spécifique au secteur automobile n'est sur la table", a dit cette source.

Les fédérations automobiles "espèrent que quelque chose va se produire", a dit une autre source.

Le soutien public au secteur de l'automobile, via des primes à la case, avait soutenu l'industrie dans les années 2009-2010, les pays du monde entier y succobmbant les uns après les autres, de l'Italie à la Chine en passant par la France ou les Etats-Unis. (Nicolas Delame pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : General Motors Company, RENAULT, Fiat SpA, Ford Motor Company, PEUGEOT