(Actualisé avec liste des pays)

ROME, 29 janvier (Reuters) - L'Allemagne, la France, le Portugal, Malte et la Roumanie ont présenté des offres pour régler le problème du Sea Watch 3 et des 47 migrants qui se trouvent à son bord, a annoncé mardi le président du Conseil italien Giuseppe Conte.

Les migrants ont été recueillis le 19 janvier à bord du navire de l'ONG allemande Sea Watch au large des côtes libyennes, mais Rome lui interdit d'accoster en Italie.

"Je tiens à remercier les pays amis qui, ces dernières heures, se sont déclarés prêts à trouver une solution commune", a déclaré Giuseppe, s'adressant à la presse en compagnie d'Emmanuel Macron, lors d'un sommet à Chypre.

"La solidarité doit être appliquée de manière concrète, pleine et entière", a quant à lui souligné le président français, souhaitant "le débarquement dans le port sûr le plus proche, le plus rapide, (...) en Italie" et "le partage de la prise en charge".

"La France l’a toujours fait dans un cadre européen. Nous y sommes prêts et je souhaite m’y engager très clairement ce soir pour ce qui concerne ce navire. Et je veux que ce soit très clair pour tous nos amis italiens", a-t-il ajouté.

C'est la deuxième fois en un mois que le Sea Watch 3 sans port sûr où accoster avec des migrants à son bord.

Le dernier bras de fer entre Rome et l'ONG s'est achevé au bout de dix-neuf jours par un accord entre huit pays dont l'Italie. (Gavin Jones, Jean-Philippe Lefief pour le service français)