BAGDAD - Jean-Yves Le Drian et Florence Parly, ministres français des Affaires étrangères et des Armées, ont rappelé aujourd'hui à Bagdad le souhait de la France de soutenir l'Irak dans la "phase de paix" qui s'annonce après les combats contre l'Etat islamique.

Partis à la demande du président Emmanuel Macron, les deux ministres sont arrivés en début de matinée à Bagdad, où ils ont rencontré l'ensemble des autorités, dont le président Fouad Maasoum et le Premier ministre, Haïder al Abadi.

Alors que les combats se poursuivent, le ministre irakien des Affaires étrangères, Ibrahim al Jaafari, a fait savoir que les forces irakiennes avaient presque achevé la reconquête de la ville de Tal Afar, dans le nord-ouest de l'Irak. "Nous espérons que la libération interviendra très rapidement", a ajouté le ministre.

Tal Afar se situe entre la frontière syrienne et Mossoul, reprise début juillet à l'EI. La ville, qui comptait 200.000 habitants avant la guerre, est le dernier bastion urbain des djihadistes en Irak.

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CORPUS CHRISTI, Texas - L'ouragan Harvey, le plus puissant à frapper les Etats-Unis depuis Katrina en 2005, a commencé à faiblir aujourd'hui en avançant dans les terres, après avoir balayé les côtes du Texas avec des vents de plus de 200 km/h la nuit précédente. Le président Donald Trump a décrété l'état de catastrophe naturelle au Texas, alors que quelque 250.000 personnes étaient privées d'électricité.

Selon le Centre américain des ouragans (NHC), Harvey est passé de la quatrième à la première catégorie sur une échelle de cinq après avoir abordé le continent au nord-est de Corpus Christi, entre Port Aransas et Port O'Connor, vendredi vers 22h00 (aujourd'hui 03h00 GMT). Il devrait continuer à faiblir à mesure qu'il avance dans les terres et ne plus être considéré que comme une tempête tropicale d'ici à la fin de la journée.

Si les vents ne dépassaient plus 120 km/h samedi en milieu d'après-midi (heure française), ce sont surtout les pluies torrentielles que redoutent les autorités. Harvey pourrait déverser plus de 100 cm de précipitations sur plusieurs jours le long des côtes texanes et dans certains secteurs de Louisiane, où l'eau pourrait en outre monter de quatre mètres.

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QUEDLINBOURG, Allemagne - La chancelière allemande Angela Merkel a vivement répondu à des manifestants anti-immigration qui ont hué son discours, aujourd'hui, pendant un meeting électoral à Quedlinbourg, dans l'est de l'Allemagne, en leur rétorquant que leurs hurlements ne résoudraient pas les problèmes du pays.

La dirigeante conservatrice a dû s'interrompre à trois reprises pendant son discours de 30 minutes, intégralement couvert par les cris "Merkel doit partir" ou "Menteuse, menteuse" des protestataires hostiles à sa politique d'accueil des migrants.

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LONDRES - Un homme criant "Allah Akbar" a attaqué hier avec un sabre deux policiers qui s'apprêtaient à l'interpeller devant le palais de Buckingham, résidence londonienne de la reine d'Angleterre, a annoncé aujourd'hui la police britannique. Le suspect, un homme de 26 ans originaire de Luton, au nord de Londres, a été arrêté. Il a été hospitalisé pour des blessures mineures. Les policiers, qui n'étaient pas armés, l'ont "neutralisé" avec du gaz au poivre, a précisé la police. Deux agents ont été légèrement blessés au bras au cours de l'opération.

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SEOUL/WASHINGTON - La Corée du Nord a tiré ce matin plusieurs missiles de courte portée à partir de sa côte est, ont annoncé les armées américaine et sud-coréenne.

Les Etats-Unis et la Corée du Sud procèdent à leurs manoeuvres conjointes annuelles que Pyongyang considère comme des préparatifs de guerre.

Le commandement Pacifique américain (Pacom) a annoncé avoir détecté trois tirs de missiles balistiques en l'espace de 20 minutes. L'un semble avoir explosé presque immédiatement après son lancement et les deux autres ont parcouru environ 250 km vers le nord-est, précise-t-il. Le Pacom avait indiqué dans un premier temps que deux missiles avaient explosé en vol.

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PARIS - Les emplois aidés ne seront pas supprimés mais "ciblés" sur "les personnes les plus éloignées de l'emploi" et les secteurs "où il y en a le plus besoin", déclare la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, dans un entretien que publie aujourd'hui Le monde. La ministre porteuse de la réforme du Code du travail défend les mesures présentées aux partenaires sociaux, qui ne sont pas selon elle synonymes de "casse sociale" mais de "dynamique" au service de l'emploi.

Interrogée sur les emplois aidés, jugés trop coûteux et inefficaces par le gouvernement, Muriel Pénicaud répond aux inquiétudes des associations et des collectivités qui craignent leur disparition. "C'est faux de dire qu'on va les supprimer : on va les cibler sur les personnes les plus éloignées de l'emploi et dans les secteurs où il y en a le plus besoin, notamment pour l'accompagnement des élèves handicapés, l'outre-mer et l'urgence en matière sociale et sanitaire", dit-elle.

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PARIS - Le député du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle annonce aujourd'hui dans un entretien au Parisien/Aujourd'hui en France sa candidature à l'élection pour la présidence des Républicains, une étape décisive dans la recomposition de la droite, qui aura lieu les 10 et 17 décembre.

"Je suis candidat à la présidence des Républicains. Pour porter un projet avec une équipe autour de moi et avec la volonté de profondément refonder le parti", déclare le trésorier de LR dans le quotidien.

"Je veux redonner une envie de droite aux Français", ajoute Daniel Fasquelle, qui a lancé le mois dernier son propre mouvement au sein des Républicains, "Sauvons la droite".

Daniel Fasquelle, 54 ans, participe ce week-end au campus des jeunes Républicains au Touquet, son fief électoral.

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MARSEILLE - Plus de 3.000 personnes sont attendues jusqu'à demain à Marseille aux premières universités d'été de la France insoumise, une démonstration de force sur la terre d'élection de Jean-Luc Mélenchon qui se veut aussi un prélude au rassemblement populaire du 23 septembre. A droite, Alain Juppé réunit ses proches ce week-end à Bordeaux pour faire vivre sa ligne modérée dans la perspective de la bataille pour la présidence des Républicains (LR), afin de "défendre une certaine conception de la droite", explique-t-il dans une interview publiée ce matin dans Sud-Ouest.