GAZIANTEP, Turquie - Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a déclaré hier que son pays avait rempli toutes ses obligations dans le cadre de l'accord conclu avec l'Union européenne sur les migrants et que leur rapatriement ne serait pas mis en application sans une libéralisation de l'octroi de visas aux ressortissants turcs.
Le Premier ministre, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse après une visite de la chancelière allemande Angela Merkel et du président du Conseil européen Donald Tusk en Turquie, a démenti les informations selon lesquelles des Syriens seraient renvoyés dans leur pays en guerre contre leur volonté.
Il a déclaré que la libéralisation des visas était vitale et qu'il voulait croire que l'UE prendrait les mesures nécessaires pour parachever l'accord.
Donald Tusk, qui a ensuite pris la parole, a estimé que la Turquie était le meilleur exemple au monde de la manière de traiter les réfugiés, malgré les critiques des ONG qui leur viennent en aide. "Personne n'a le droit de faire la leçon à la Turquie sur ce qu'elle devrait faire", a déclaré le président du Conseil européen.
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BERLIN - Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté hier à Hanovre à la veille de l'arrivée de Barack Obama pour exprimer leur opposition à un éventuel accord visant à créer une zone de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis (Tafta) .
Environ 35.000 personnes, selon l'estimation de la police, se sont rassemblées dans cette ville du nord de l'Allemagne pour dénoncer les risques de ce partenariat. Les organisateurs ont indiqué que la mobilisation était le double de celle estimée par les autorités.
A Londres, où il a plaidé pour un maintien de la Grande-Bretagne dans l'Union européenne, Barack Obama a défendu dimanche de traité transatlantique de libre-échange et estimé que cet accord qui, selon lui, permettrait de créer des millions d'emplois et de générer des milliards de dollars de revenus pour les deux parties, se heurtait "à des intérêts de clocher".
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SEOUL - La Corée du Nord a confirmé cette nuit avoir tiré un missile balistique à partir d'un sous-marin au large de ses côtes orientales, un tir qu'elle a qualifié de "grand succès" qui donne à Pyongyang de "nouveaux moyens d'attaque nucléaire".
Le missile a été tiré à environ 18h30 (09h30 GMT samedi) et a parcouru une trentaine de kilomètres, a indiqué un responsable du ministère sud-coréen de la Défense.
Selon l'agence de presse nord-coréenne KCNA, ce tir a été couronné de succès et a permis de valider "les réquisitions techniques pour mener une attaque sous-marine".
La Corée du Nord "est désormais en mesure de frapper les dirigeants du régime fantoche sud-coréen et des impérialistes américains quand bon lui semble", a assuré KCNA en citant le dirigeant nord-coréen Kim Jung Un, qui a selon elle dirigé en personne le tir.
Les Etats-Unis ont condamné ce tir, tandis que la France a appelé à une "réaction ferme et unie" de la communauté internationale pour mettre fin à ce genre de "provocations" et à l'adoption par l'Union européenne de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord.
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QUITO - Le bilan du tremblement de terre d'une magnitude de 7,8 qui a frappé l'Equateur il y a une semaine est désormais de 654 morts, a indiqué cette nuit l'agence de secours du pays.
Le nombre de blessés se monte à environ 16.600 tandis que 58 personnes sont encore portées disparues le long de la côte pacifique, dévastée par le séisme. "Le pays est en crise", a déclaré le président Rafael Correa, visiblement ému, à la télévision.
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BEYROUTH - L'aviation syrienne a bombardé hier la ville de Douma, tenue par les rebelles près de Damas et certains secteurs d'Alep dans le nord du pays, faisant au total 23 morts, rapporte l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 février dernier pour permettre des négociations de paix à Genève est de plus en plus mal respecté, chaque camp s'accusant mutuellement des violations de la trêve.
Les combats se sont intensifiés autour d'Alep, Idlib, Lattaquié, Damas et d'autres zones sur la semaine écoulée tandis que le principal groupe représentant l'opposition a décidé de suspendre sa participation aux pourparlers de paix.
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PARIS - Douze personnes ont été placées en garde à vue à Paris à la suite de heurts avec la police survenus dans la nuit de vendredi à samedi en marge du rassemblement "Nuit debout", sur la place de la République.
Une voiture de la police a été incendiée et quatre autres véhicules, deux de la RATP et deux de la police, ont été endommagés par des jets de projectiles.
Le préfet de police a pris "pour des raisons de sécurité" un arrêté interdisant la détention et la consommation de boissons alcoolisées sur la place de la République et à proximité, valable pour cette nuit et la prochaine.
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PARIS - Emmanuel Macron, dont les initiatives et les déclarations jugées iconoclastes irritent de plus en plus au sein de la majorité, déclare dans une interview télévisée avoir lancé un mouvement autonome parce que la gauche actuelle ne le convainc pas.
"Je suis de gauche, c'est mon histoire. Mais la gauche aujourd'hui ne me satisfait pas", déclare-t-il dans cet entretien enregistré il y a une dizaine de jours et que la chaîne Arte doit diffuser aujourd'hui.
Le ministre français de l'Economie réaffirme à cette occasion que le clivage gauche-droite, "une ligne Maginot", est devenu à ses yeux obsolète et qu'il entend rassembler les "bonnes volontés" acquises comme lui aux vertus du "progressisme".
"C'est ce clivage que je veux rebâtir maintenant et je ne veux pas attendre 2017", ajoute Emmanuel Macron, qui a posé le 6 avril dernier la première pierre de son mouvement "En marche!".
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CHANHASSEN, Minnesota - Prince a été incinéré cette nuit, deux jours après sa mort, puis sa famille et ses plus proches amis lui ont rendu un ultime hommage pendant une cérémonie privée dans le complexe qui lui servait de domicile et de studio dans la banlieue de Minneapolis, a annoncé la porte-parole du musicien.
Anna Meacham a précisé dans un communiqué que l'emplacement de la sépulture du chanteur de "Purple Rain", qui s'est éteint à l'âge de 57 ans, demeurerait secret.
