(Mastic date)	
    PARIS - Nicolas Sarkozy est convenu hier devant sa majorité
que la campagne pour le second tour de l'élection
présidentielle, le 6 mai, serait "très difficile" mais s'est dit
confiant dans la possibilité d'"arracher la victoire".  	
    Le président-candidat a reçu une heure durant 250 députés et
sénateurs de son parti, l'UMP, et du Nouveau Centre, dans une
salle proche de son QG. "La campagne est très difficile", leur a
dit le chef de l'Etat, cité par plusieurs participants.	
    "On va arracher la victoire", a-t-il cependant ajouté. "M.
Hollande a de plus en plus de mal a avancer masqué. Je suis sûr
que la participation sera encore plus importante qu'en 2007.
J'ai énormément besoin de vous, chaque voix va compter."	
    	
    PARIS - François Baroin a assuré hier qu'il n'y aurait pas
d'accord avec le Front national en vue des élections
législatives de juin malgré le score record obtenu par Marine Le
Pen (17,9%) au premier tour de la présidentielle.  	
    Thierry Mariani, chef de file de "la droite populaire",
l'aile droite de l'UMP, a également affirmé qu'il n'était pas
favorable "personnellement" à un accord entre le Front national
et l'UMP.   	
    Une large majorité des électeurs de Nicolas Sarkozy (64%)
souhaitent un accord avec le FN avant les législatives, selon un
baromètre OpinionWay-Fiducial pour Les Echos et Radio Classique
diffusé mardi.    	
          	
    PARIS - François Hollande a déclaré hier sur TF1 qu'il
entendait la colère des électeurs de Marine Le Pen mais qu'il
n'entendait pas changer les orientations de son programme pour
les séduire avant le second tour de la présidentielle.	
    "Je ne changerai pas, je ne vais pas flatter, je ne vais pas
séduire, je ne vais pas concéder, je ne vais pas me renier",
a-t-il dit.  	
    Le député de Corrèze avait auparavant déclaré qu'il lui
appartenait de "convaincre" les électeurs FN que "c'est la
gauche qui les défend".	
    	
    PARIS - Jean-Luc Mélenchon met François Hollande en garde
contre la tentation de courir derrière les 6,4 millions
d'électeurs du Front national pour laisser Nicolas Sarkozy, dont
le camp va selon lui "exploser", s'enfoncer seul dans ce
"piège".  	
 	
    PARIS - Défenseur affiché d'un "Etat exemplaire", François
Hollande a déclaré hier soir sur TF1 que, s'il devenait
président de la République, certaines nominations de hauts
postes de l'Etat seraient soumises au Parlement.	
   Le projet du candidat socialiste prévoit la fin de la
désignation par le chef de l'Etat des responsables des chaînes
publiques de télévision et de radio, qui serait à l'avenir
confiée à une autorité indépendante.  	
    	
    PARIS - Nicolas Sarkozy et François Hollande ont réaffirmé
hier soir leur volonté de faire voter rapidement, en cas de
victoire à la présidentielle, une nouvelle loi pénalisant la
négation du génocide arménien après l'invalidation par le
Conseil constitutionnel du texte adopté en janvier.  	
    Le président candidat et son rival socialiste se sont
succédé, mais sans se rencontrer, devant le monument du souvenir
érigé près du pont des Invalides, sur la rive droite de la
Seine, à l'occasion du 97e anniversaire du massacre des
Arméniens par la Turquie.	
    	
    PARIS - Le Front national n'envisage pas pour le moment de
changer de nom mais a choisi de se présenter sous l'appellation
"Rassemblement bleu Marine" aux élections législatives de juin,
a-t-on appris hier auprès de sa direction. 	
    Ce nom avait été déjà évoqué la semaine dernière par Louis
Aliot, le vice-président du FN.	
    	
    PARIS - Jean-Marie Le Pen ne souhaite pas être candidat aux
élections législatives de juin et voudrait mener la campagne de
sa petite fille, Marion, à Carpentras, dans le Vaucluse, où le
Front national a réalisé l'un de ses meilleurs scores. 	
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    LA HAYE - Les principaux partis d'opposition des Pays-Bas
ont refusé hier d'apporter leur soutien à un programme de coupes
budgétaires, menaçant d'enfoncer encore un peu plus le pays dans
la crise politique au lendemain de la démission du gouvernement
de centre-droit.   	
    L'alliance entre le parti populiste de Geert Wilders, qui
n'appartient pas au gouvernement mais soutenait ce dernier au
parlement, et la coalition au pouvoir a volé en éclats lors des
négociations sur les moyens de dégager 14 à 16 milliards d'euros
d'économies budgétaires.	
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    WASHINGTON - Mitt Romney est sans surprise sorti grand
vainqueur des cinq primaires républicaines contestées cette nuit
en Pennsylvanie, dans le Connecticut, le Delaware, le New
Hampshire et à Rhode Island, selon les projections des chaînes
américaines.  	
    L'ancien gouverneur du Massachusetts, qui a surclassé ses
deux derniers rivaux, Newt Gingrich et Ron Paul, a fait un grand
pas vers les 1.144 délégués requis pour obtenir le droit de
défier Barack Obama lors de la présidentielle du 6 novembre.  	
    Sûr de sa force, il a formellement lancé sa campagne pour la
Maison blanche au cours d'un discours prononcé à Manchester,
dans le New Hampshire, où il s'est engagé en faveur d'une
"Amérique meilleure" et a vivement critiqué le bilan du
président sortant.	
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    GENEVE/NATIONS UNIES - Des images prises par satellite
montrent que l'armée syrienne n'a pas retiré tous ses armements
lourds des centres urbains, contrairement aux engagements de
Bachar al Assad, ce qui est "inacceptable", a déclaré hier le
porte-parole de Kofi Annan.  	
    "(Les autorités syriennes) affirment que c'est le cas.
Cependant, des images prises par satellite et des informations
crédibles montrent que cela n'est pas entièrement le cas, c'est
donc inacceptable et (...) c'est ce que dira Kofi Annan au
Conseil de sécurité", a dit Ahmad Fawzi, porte-parole de
l'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe.	
    Le secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de
la paix de l'Onu, Hervé Ladsous, a indiqué au cours de la même
séance que "le gouvernement syrien avait refusé au moins un
observateur en raison de sa nationalité, et que les autorités
syriennes ont prévenu qu'elles n'accepteraient aucun membre de
la mission d'observation de l'Onu en Syrie qui soit originaire
d'un pays membre des 'Amis de la Syrie'", a indiqué
l'ambassadrice américaine aux Nations unies.  	
   "Il a souligné que du point de vue de l'Onu, c'est totalement
inacceptable", a ajouté Susan Rice. 	
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    LE CAIRE - Le Conseil suprême des forces armées au pouvoir
en Egypte a promulgué la loi interdisant aux anciens dirigeants
du régime d'Hosni Moubarak de briguer la présidence, ce qui
exclut la candidature de l'ancien Premier ministre Ahmed Chafik.	
    Chafik était considéré comme l'un des quatre derniers
prétendants sérieux à la magistrature suprême. Les trois autres
sont Mohamed Moursi, candidat des Frères musulmans, Abdel Moneim
Aboul Fotouh, ancien membre de la confrérie islamiste, et Amr
Moussa, ancien secrétaire général de la Ligue arabe et
ex-ministre des Affaires étrangères.	
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    JERUSALEM - Le gouvernement israélien a accordé hier un
statut légal à trois colonies de Cisjordanie, ce qui a entraîné
une condamnation immédiate des Palestiniens, qui revendiquent le
contrôle de l'intégralité du territoire.	
    Selon un communiqué du cabinet du Premier ministre
israélien, Benjamin Netanyahu, les terres sur lesquelles se
situent les trois colonies - Bruchin, Sansana et Rechelim -
appartiennent à Israël, qui n'a fait qu'"officialiser leur
statut (...) mis en place dans les années 1990".	
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    PEKIN - Les préparatifs en vue d'un troisième essai
nucléaire nord-coréen sont pratiquement achevés et il pourrait
avoir lieu "bientôt", a-t-on appris aujourd'hui de source proche
du régime de Pyongyang et des autorités chinoises.   	
    Priée de dire à quel moment il aurait lieu, la source, qui
avait notamment annoncé le premier essai quelques jours avant
l'explosion de 2006, a répondu: "Bientôt. Les préparatifs sont
pratiquement achevés".  	
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    BARCELONE - Bien que réduit à 10 contre 11 dès la 37e
minute, Chelsea a réalisé un exploit pour décrocher hier son
billet pour la finale de la Ligue des champions en arrachant le
match nul 2-2 sur le terrain de Barcelone.     	
    Sergio Busquets et Iniesta ont pourtant effacé l'avantage du
match aller de Chelsea (1-0) mais Ramirez dans les arrêts de jeu
de la première période et Fernando Torres dans ceux de la
seconde mi-temps ont enterré les espoirs catalans, comme le
penalty tiré sur la transversale par Lionel Messi au retour des
vestiaires.   	
    Pour la deuxième finale de son histoire dans la plus
prestigieuse des Coupes européennes après sa défaite face à
Manchester United en 2008, Chelsea sera opposé au vainqueur de
la deuxième demi-finale qui mettra aux prises mercredi le Real
Madrid au Bayern Munich (1-2 à l'aller).  	
    La finale sera disputée le samedi 19 mai à l'Allianz Arena
de Munich.