Donald Trump ne peut être poursuivi pour des actes officiels accomplis en tant que président, mais peut l'être pour des actes privés, a décidé lundi la Cour suprême des États-Unis dans un arrêt historique reconnaissant pour la première fois toute forme d'immunité présidentielle contre les poursuites.

Voici quelques réactions à cet arrêt :

TRUMP SUR TRUTH SOCIAL :

"GRANDE VICTOIRE POUR NOTRE CONSTITUTION ET NOTRE DÉMOCRATIE. FIER D'ÊTRE AMÉRICAIN !"

CONSEILLER PRINCIPAL DE LA CAMPAGNE DE BIDEN :

"Le jugement d'aujourd'hui ne change pas les faits, alors soyons très clairs sur ce qui s'est passé le 6 janvier (2021) : Donald Trump a craqué après avoir perdu l'élection de 2020 et a encouragé une foule à renverser les résultats d'une élection libre et équitable."

"Le peuple américain a déjà rejeté une fois la quête de pouvoir égocentrique de Donald Trump - Joe Biden s'assurera qu'il la rejette pour de bon en novembre."

JIM JORDAN, PRÉSIDENT RÉPUBLICAIN DE LA COMMISSION JUDICIAIRE DE LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS DES ÉTATS-UNIS :

"Des procureurs hyperpartisans comme Jack Smith ne peuvent pas utiliser l'état de droit comme arme pour s'en prendre au principal rival politique de l'administration, et nous espérons que la gauche cessera ses attaques contre le président Trump et fera respecter les normes démocratiques."

LE CHEF DE LA MAJORITÉ DÉMOCRATE AU SÉNAT DES ÉTATS-UNIS, CHUCK SCHUMER :

"C'est un triste jour pour l'Amérique et un triste jour pour notre démocratie. Le fondement même de notre système judiciaire est que personne n'est au-dessus de la loi. La trahison ou l'incitation à l'insurrection ne devraient pas être considérées comme un pouvoir constitutionnel essentiel accordé à un président".

TOM EMMER, WHIP DE LA MAJORITÉ RÉPUBLICAINE À LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS :

"Les démocrates ont prouvé qu'ils feraient tout ce qui est en leur pouvoir - y compris l'armement de notre système judiciaire - pour détruire leur principal adversaire politique, Donald Trump. La décision de la Cour suprême d'aujourd'hui est un pas positif dans la bonne direction pour mettre fin à leur guerre juridique insensée."

JASON SMITH, PRÉSIDENT RÉPUBLICAIN DE LA COMMISSION DES VOIES ET MOYENS DE LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS :

"Il est évident que la volonté du ministère de la Justice de M. Biden, motivée par des considérations politiques, de faire passer le président Trump en jugement au cours d'une année électorale, tournait la justice en dérision. La Cour suprême est intervenue à juste titre et a exposé les questions constitutionnelles et d'équité en jeu."