Rubis cède 1,06% à 55,90 euros, pénalisé par le repli, assez marqué, du cours du pétrole (-0,9% à 64,62 dollars pour le baril de Brent). Le spécialiste français de l'aval pétrolier a confirmé ce matin la cession, annoncée le mois dernier, de 45% de sa branche Terminal au fonds d'infrastructures américain I Squared Capital. La valeur d'entreprise de Rubis Terminal a été fixée à un milliard d'euros, ce qui signifie que le groupe devrait empocher environ 450 millions. Un montant qui lui servira à alléger significativement sa dette de 904 millions d'euros au 30 juin dernier.

Cette opération devrait également permettre au groupe de poursuivre les opérations de croissance externe dans la distribution de produits pétroliers en Afrique notamment.

Rubis conservera donc la majorité (55 %) du capital de Rubis Terminal et mettra en place un contrôle conjoint avec I Squared Capital. Cette nouvelle gouvernance modifiera la méthode d'intégration de Rubis Terminal dans les comptes consolidés du groupe qui sera désormais intégrée selon la méthode de la mise en équivalence. L'équipe de direction actuelle conduira ce partenariat.

Le partenariat signé I Squared Capital avec prévoit la mise en place d'un plan stratégique visant à renforcer les positions existantes de Rubis Terminal, à diversifier son offre et à accélérer son développement international.
La performance de cette activité a souffert ces dernières années en raison de son exposition à de multiples facteurs externes.

Au premier semestre 2019, le chiffre d'affaires de Rubis Terminal avait reculé de 14% à 144 millions pour représenter 5,3% des ventes globales. Son résultat opérationnel courant était resté stable à 24 millions (environ 10% du chiffre global).

L'activité est pénalisée par la géopolitique régionale impactant les flux de la région Nord-Irak, des prix du pétrole sur le marché à terme inférieurs aux prix sur le marché au comptant et une fiscalité environnementale défavorable par rapport à l'Allemagne réduisant le transit dans la région est.