19 décembre (Reuters) - Réactions à la mise en accusation du président américain Donald Trump, pour abus de pouvoir et entrave aux travaux du Congrès, votée mercredi par la Chambre des représentants.

BERNIE SANDERS, sénateur du Vermont et candidat à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020, dans un message vidéo publié sur Twitter:

"C'est un jour triste mais nécessaire pour la démocratie américaine. La Chambre américaine des représentants a voté la mise en accusation du président Trump, et c'était la chose à faire."

LINDSEY GRAHAM, sénateur républicain et allié majeur de Donald Trump, sur Twitter:

"Les articles d'impeachment votés par la Chambre des représentants connaîtront un rapide trépas au Sénat."

ELIZABETH WARREN, sénatrice du Massachusetts et candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020, sur Twitter:

"Donald Trump a abusé de nos relations diplomatiques et nui à notre sécurité nationale à des fins personnelles et politiques. En votant sa mise en accusation, la Chambre a pris une mesure importante afin de le tenir pour responsable. Je suis prête à remplir mes obligations constitutionnelles au Sénat."

BRAD PARSCALE, directeur de campagne de Donald Trump pour la présidentielle de 2020, dans un communiqué de l'équipe Trump sur Twitter:

Le vote à la Chambre montre que "le contraste entre le président Trump et les démocrates ne pourrait pas être plus évident.

"Alors que le président réunit des dizaines de milliers de citoyens au Michigan et célèbre la grandeur et les succès des Etats-Unis, les démocrates à Washington ont conclu une mascarade glaciale et calculée depuis trois ans et voté contre 63 millions d'Américains."

MICHAEL BLOOMBERG, ancien maire de New York et candidat à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle de 2020, dans un communiqué transmis par son équipe de campagne:

"La Chambre a rempli son devoir selon les termes de la Constitution. Malheureusement, il apparaît de plus en plus évident que les républicains au Sénat ne le feront pas."

Le scrutin de novembre 2020 sera "un référendum pour sauver notre Constitution - ou laisser Trump la brûler." (Bureau de New York; version française Jean Terzian)