GENEVE, 1er mars (Reuters) - Il ne reste plus qu'une possibilité très réduite pour le pouvoir syrien et l'opposition de mener un dialogue débouchant sur une solution de paix, a estimé vendredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Lors d'une conférence de presse à Genève, Ban a ajouté qu'il aurait samedi en Suisse un entretien privé avec Lakdar Brahimi, son émissaire chargé de la Syrie.

"La possibilité qui reste est très réduite, et nous encourageons les parties à saisir cette chance. Bientôt, il sera sans doute trop tard", a-t-il dit.

Le chef de la diplomatie syrienne, Walid al Moualem, a déclaré lundi que le gouvernement était prêt à des pourparlers avec les insurgés. De son côté, Moaz al Khatib, qui dirige la Coalition nationale syrienne (CNS), a tendu la main voici quelques semaines, se disant prêt à parler à certains responsables du régime.

Jeudi, le régime de Bachar al Assad a prolongé la durée de validité des passeports des Syriens résidant à l'étranger, une condition posée par l'opposition pour entamer des négociations. (Stephanie Nebehay, Eric Faye pour le service français)