L'organisation raisonne à partir de la notion de "coin fiscal", qui correspond au total des impôts sur les coûts de main‑d’œuvre payés par les salariés et les employeurs, diminué des prestations familiales, exprimé en pourcentage des coûts de main‑d’œuvre pour l’employeur. Ce métrique ressortait à 36,1% en 2018, soit une baisse de 0,16 point de pourcentage par rapport à 2017. Il recule pour la quatrième fois d'affilée, sous l'impulsion de l'Estonie, des États-Unis, de la Hongrie et la Belgique. Toutefois, dans près des deux-tiers de l'OCDE, la tendance était à la hausse. La France est à l'équilibre. Les quatre pays où la baisse était la plus forte ont bénéficié de réformes de grande ampleur (IR en Estonie et aux États-Unis), baisse des cotisations patronales de sécurité sociale en Hongrie et Belgique.
 
 
Pour les travailleurs célibataires sans enfant rémunérés au salaire moyen dans leur pays, les coins fiscaux les plus élevés sont :
  • En Belgique : 52,7%
  • En Allemagne : 49.5%
  • En Italie : 47,9%
  • En Autriche : 47,6%
  • En France 47,6%
 
Pour les ménages avec deux enfants et un seul apporteur de revenu rémunéré au salaire moyen, le coin fiscal le plus élevé est celui de la France. L'outil qui suite permet de déterminer et de comparer la pression fiscale. 



Il est aussi possible d'accéder à la totalité de l'étude, qui plus est en français.
 

La pression fiscale calculée par l'OCDE (Zonebourse avec l'OCDE - Cliquer pour agrandir)