Le motoriste aéronautique américain, filiale du groupe United Technologies, a confirmé avoir détecté un "refroidissement insuffisant" d'une tuyère située dans la partie la plus chaude de ce nouveau moteur, plus économique en carburant que celui équipant la version précédente de l'A320.

Le problème est apparu lorsque le PW11000G a subi une série de tests de résistance et ce type de modifications est courant lors de cette phase de test, a relativisé lors d'un entretien Bob Saia, vice-président des programmes de développement de P&W.

Il s'exprimait à la suite d'une information de Reuters, citant une source anonyme, selon laquelle la partie chaude du moteur avait été significativement endommagée lors de ces tests.

Bob Saia a refusé d'entrer dans les détails, observant néanmoins que les ingénieurs avaient été en mesure d'achever les tests en question.

Ces modifications ne remettent ni en question l'objectif de réduction de la consommation de kérosène ni le calendrier des livraisons des moteurs à Arbus, prévues au troisième trimestre de l'année prochaine, a ajoute Bob Saia.

Un porte-parole d'Airbus, filiale du groupe EADS, s'est également déclaré confiant dans le respect du calendrier par Pratt & Whitney.

Avec la contribution de Jean-Michel Bélot pour la version française, édité par Wilfrid Exbrayat

par Tim Hepher et Alwyn Scott