Ofi AM voit évoluer la gestion diversifiée vers une plus grande complexité, obligeant l’investisseur à passer d’une classe d’actifs à une autre et d’une zone géographique à une autre dans des temps beaucoup plus restreints, dans un contexte de remontée prévisible des taux.

Avec cette évolution, "les profils prudents encore largement investis en obligations ne vont plus pouvoir reproduire le même niveau de performance généré au cours de la dernière décennie. De facto, l'allocation d'actifs devient un facteur discriminant de la performance des fonds diversifiés multi-asset et le phénomène va s'amplifier au cours des cinq prochaines années", assure Michaël Fay, directeur des gestions diversifiées d'Ofi AM.

Certains profils de portefeuilles réputés "prudents" vont donc devenir plus risqués, puisque davantage exposés aux marchés obligataires, tandis que d'autres réputés "dynamiques", en raison de leur exposition aux marchés actions, présenteront un risque plus faible.

Dans ce contexte, estime Ofi AM, l'approche "quantamentale" présente l'avantage d'offrir au gérant un cadre sécurisant dans lequel il peut inscrire sa stratégie. L'analyse fondamentale ne part pas d'une "feuille blanche" mais s'appuie sur les résultats du modèle quantitatif. Ainsi, le risque et la maîtrise de la volatilité sont intégrés en amont de la construction du portefeuille.

Il s'agit d'identifier, à l'aide d'un modèle quantitatif, les actifs refuges et les actifs risqués. "Les réponses évoluent vite et il faut être capable de repenser complètement la composition d'un fonds d'un mois sur l'autre. Une fois le "terrain de jeu" déterminé par le modèle qui alloue des budgets de risques pour chaque classe d'actifs, la gestion fondamentale s'effectue dans le cadre d'un scénario économique et financier prédéfini", complète Michaël Fay, directeur des gestions diversifiées d'Ofi AM.

"La vision fondamentale reste essentielle pour décrypter la complexité actuelle des marchés. Mais la construction d'un portefeuille ne peut, aujourd'hui, se dispenser des résultats d'un modèle quantitatif abouti qui fixe le cadre de risque au préalable", conclut le gérant.