Les filiales françaises, dont dépend entre autres la raffinerie de Petit-Couronne, ont de leur côté déposé une demande de redressement judiciaire, a indiqué dans un communiqué le principal raffineur indépendant d'Europe.

Petroplus a lancé la semaine dernière un processus de vente de son site français, qui emploie 550 personnes, et a fait savoir qu'il examinait des "alternatives stratégiques" pour ses raffineries d'Anvers, en Belgique, et de Cressier, en Suisse.

Les filiales allemandes ont demandé de leur côté l'ouverture d'une procédure d'insolvabilité et un administrateur judiciaire a été nommé.

Le groupe avait annoncé mardi qu'il allait engager une procédure d'insolvabilité, se retrouvant incapable de faire face à des engagements financiers de 1,75 milliard de dollars (1,3 milliard d'euros) faute d'accord avec ses banques.

Pascal Schmuck, édité par Marc Angrand