La société, cotée à Wall Street mais placée sous l'autorité des pouvoirs publics, explique ses pertes par l'augmentation des défauts de remboursement et par la dépréciation de certains investissements.

Elle a en outre déboursé au quatrième trimestre 1,3 milliard de dollars de dividendes sur des titres préférentiels détenus par le Trésor.

Freddie Mac peine à limiter les pertes générées par son exposition massive au marché immobilier américain.

L'administration a placé l'entreprise sous administration directe en septembre 2008 de crainte que l'accumulation des pertes compromettre sa capacité à assurer un fonctionnement normal du marché du crédit immobilier.

Les pouvoirs publics ont récemment affirmé être prêts à lui apporter des financements illimités en cas de besoin.

Le directeur général de Freddie Mac, Charles Haldeman, a déclaré mercredi que le groupe anticipait un ralentissement de la baisse des prix et des ventes dans l'immobilier en cours d'année.

"Toutefois, la reprise de l'immobilier reste fragile, le chômage élevé et l'éventualité d'une vague importante de saisies constituant un risque de baisse significatif", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Freddie Mac a échappé à une nouvelle recapitalisation par le Trésor grâce à la poursuite en fin d'année de la hausse du marché des "mortgage-backed securities" (MBS) observée au troisième trimestre, note Jim Vogel, stratège de FTN Financial Capital Markets, dans un courrier électronique à ses clients.

Al Yoon, Marc Angrand pour le service français, édité par Cyril Altmeyer