A Paris, le Cac 40 a fini en hausse de 53,62 points, ou 1,42%, à 3.840,62 points après avoir perdu plus de 5% en deux séances, victime de l'affolement provoqué sur les marchés par la dégradation des notes souveraines de la Grèce, du Portugal et de l'Espagne.

Les analystes préfèrent toutefois rester prudents.

"Les inquiétudes sur la Grèce se sont dans une certaine mesure apaisées mais le danger maintenant est qu'il pourrait y avoir de mauvaises nouvelles en provenance du Portugal et de l'Espagne. C'est (la dette souveraine) une bombe à retardement et personne ne sait quand le compte à rebours arrivera à zéro", explique Giuseppe-Guido Amato de Lang & Schwarz.

Les valeurs financières sont les principales gagnantes de la séance. BNP Paribas, Barclays, Deutsche Bank et Standard Chartered ont gagné entre 1,53% et 2,63%. Banco Santander a bondi de son côté de près de 4% après avoir publié des résultats encourageants.

En Grèce, les banques ont repris du poil de la bête et l'indice sectoriel athénien a regagné 13,08%.

A rebours de la tendance, BP a chuté de 6,53%. Les fuites de pétrole émanant de sa raffinerie du Golfe du Mexique qui a explosé se sont accélérées et menacent les côtes américaines.

Les valeurs à suivre à Paris :

Gwénaelle Barzic pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat