La tendance est la même pour l'euro, dont le rebond s'atténue, et pour le pétrole, qui cède du terrain malgré les tensions liées à l'Iran.

A l'origine de cette faiblesse figure une fois encore l'absence de progrès tangibles dans la résolution de la crise de la dette dans la zone euro, malgré une nouvelle rencontre Merkel-Sarkozy, et les difficultés de plusieurs grandes banques à rassurer les investisseurs sur leur situation financière, au risque de gripper durablement les circuits du crédit et de peser sur la croissance.

Le secteur bancaire a ainsi été le principal contributeur à la baisse des grands indices boursiers européens. Le FTSEurofirst 300 a fini en repli de 0,50% à 1.008,69 points.

A Paris, le CAC 40 cédait en clôture 9,67 points, soit 0,31%, à 3.127,69.

A Francfort, le Dax a perdu 0,67% tandis que le Footsie, sur la place de Londres, a reculé de 0,66%.

L'indice sectoriel Stoxx Europe 600 des banques a cédé 2,21%, plombé entre autres par UniCredit, qui poursuit sa descente aux enfers, chutant de 12,8% en raison des difficultés de son augmentation de capital.

L'euro, tombé en début de journée en Asie à son plus bas niveau depuis 16 mois à 1,2666 dollar, a ensuite rebondi mais les cambistes ne voient aucune raison justifiant une inversion durable de la tendance baissière.

Marc Angrand pour le service français, édité par Jean Décotte