En 2010, Nordea recommande de sous-pondérer et de réduire la duration moyenne des portefeuilles obligataires. Selon lui, l'environnement économique et monétaire va devenir de moins en moins porteur pour les obligations d'Etat. «Dans un contexte de creusement préoccupant des déficits budgétaires, les taux à long terme, aujourd'hui historiquement bas, devraient commencer à se tendre et pénaliser le rendement des portefeuilles obligataires existants», anticipe-t-il.

Une sortie totale de cette classe d'actifs lui semble toutefois prématurée. «Sorte d'assurance contre une éventuelle détérioration de l'économie, les emprunts d'Etat sont la seule classe d'actifs à pouvoir bénéficier d'un environnement conjoncturel dégradé», écrit-il.

En stabilisant le rendement des portefeuilles sur la durée, ils sont selon lui une sécurité bienvenue en cas d'invalidation du scénario d'une poursuite du rattrapage économique.