Près de 300 salariés venus d'Angers étaient rassemblés ce matin 6 septembre devant le siège social de Technicolor à Issy-les-Moulineaux, à l'appel de l'intersyndicale de l'usine (CGT, CFDT, SUD, UNSA, CFE-CGC). Ils étaient soutenus par des représentants des sites de Rennes et d'Issy-Les-Moulineaux, de l'UD CGT 92, de l'UL CGT d'Issy, ainsi que par Pierre Laurent du PCF, Olivier Besancenot du NPA et un camarade de Lutte Ouvrière

Le tribunal de commerce de Nanterre à prolongé la période d'observation jusqu'au 11 octobre, dans le cadre de la procédure de liquidation judiciaire. Les repreneurs éventuels ne s'engagent à assurer, au total, qu'à peine 200 emplois.

La ministre déléguée aux PME en appelle à la responsabilité du groupe Technicolor et à celle de France Télécoms, principal donneur d'ordre du site. Mais elle n'envisage aucune mesure de rétorsion contre un groupe qui ne vise qu'à se débarrasser d'un site insuffisamment rentable.

Une délégation des représentants du personnel d'Angers devait être reçue dans l'après-midi par un représentant de la direction.

Pour les manifestants, la fermeture qui laisseraient 351 salariés sur le carreau est inacceptable. La mise en place de nouvelles productions par des repreneurs pourrait en fait permettre à Technicolor de n'avoir à assumer quasiment aucune conséquence de sa politique de liquidation d'emplois. Une sous-traitance différée d'un PSE, qui ne lui coûterait qu'un minimum, constituerait le dernier forfait de la direction du groupe.

Les salariés ont réaffirmé qu'ils « ne lâcheraient lien ». Prochain rendez-vous le 11 octobre. Nous y serons !

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