Cette candidature du ministre néerlandais des Finances "devrait être acceptée par consensus", a dit le ministre français de l'Economie lors de l'émission Internationales de RFI-TV5-Le Monde.

C'est "la moindre des choses (...) qu'il nous dise ce qu'il veut, ce qu'il pense", a-t-il ajouté.

Pour Pierre Moscovici, il "ne s'agit pas de donner un chèque en blanc ni de se méfier de M. Dijsselbloem qui d'ailleurs est un social-démocrate avec lequel je me sens assez en phase".

"Je pense qu'il faut rester dans la continuité de ce qu'a fait Jean-Claude Juncker", a-t-il insisté, en citant trois dossiers prioritaires : l'union bancaire, l'équilibre entre déficit et croissance, ainsi que le fait de garantir l'intégrité de la zone euro.

Pierre Moscovici a nié avoir un temps été intéressé par ce poste.

"Je n'ai jamais été intéressé par cette fonction", a-t-il assuré, démentant également avoir critiqué Jeroen Dijsselbloem.

"J'ai dit qu'il était sympathique, intelligent mais je lui ai demandé ce qu'il voulait faire pour l'UE, c'est la moindre des choses", a-t-il dit.

Jean-Claude Juncker a apporté vendredi son soutien à Jeroen Dijsselbloem, candidat à sa succession à la tête du conseil des ministres des Finances de la zone euro.

Gérard Bon, édité par Julien Dury