Les 'stress tests' européens ont sous-estimé l'exposition de certaines banques à des emprunts d'Etat à risque, rapporte le Wall Street Journal dans son édition du jour.

D'après le quotidien financier new-yorkais, qui a passé au crible les résultats de ces tests de résistance, une poignée d'établissements financiers n'ont pas fourni le tableau aussi détaillé que possible concernant la détention d'obligations d'Etat que réclamaient les autorités.

'Certaines banques ont exclu certaines obligations et beaucoup d'entre elles ont réduit le montant de leur exposition en tenant compte de positions 'short' (à la vente, NDLR), des éléments qui ni les régulateurs ni les banques n'ont communiqué au moment de la parution des résultats des tests à la fin du mois de juillet', souligne le journal.

Dans son article, le Wall Street Journal rappelle que seules sept banques européennes sur 91 ont échoué aux tests de résistance.

Revenant sur la méthodologie des 'stress tests', le quotidien cite notamment l'exemple de Barclays, qui n'aurait pas tenu compte des obligations d'Etat détenues dans le cadre de ses activités de trading.

Il mentionne également le cas de Crédit Agricole, qui n'aurait pas comptabilisé la dette souveraine de sa filiale d'assurance.

Avec des pertes de 1,3%, le secteur bancaire essuyait la pire performance des marchés européens mardi matin. A Paris, Crédit Agricole cédait 3,2%, tandis qu'à la Bourse de Londres, Barclays perdait plus de 3%.

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