La Banque centrale américaine a surpris hier. La Fed a décidé, comme attendu, de maintenir ses taux inchangés en 2019. Mais elle a également dévoilé qu'une seule hausse serait nécessaire l'année prochaine (bien que de nombreux économistes continuent de penser que son prochain ajustement sera une baisse des taux). Puis, elle a ajouté que la réduction de son bilan allait passer à 15 milliards de dollars par mois à partir de mai (contre 30 milliards actuellement), et serait définitivement interrompue à partir de septembre. La Réserve fédérale a, de plus, affaibli ses prévisions de croissance économique pour 2019 (de 2.3% à 2.1%) et 2020 (de 1.9% à 1.8%). Ces annonces ont eu pour conséquence de faire baisser le dollar.
Source : Bloomberg
Des tensions persistent dans les négociations commerciales. Un accord commercial sino-américain se profile. A ce titre, le ministre chinois du Commerce a annoncé hier que ses négociateurs américains, Robert Lighthizer et Steven Mnuchin, allaient se rendre à Pékin les 28 et 29 mars pour poursuivre les discussions avec Liu He. Malgré ces bonnes nouvelles, il reste une ombre au tableau. Donald Trump a, de son côté, déclaré que les droits de douanes sur les produits chinois importés aux Etats-Unis "pourraient rester en place pour une période conséquente". Le président américain veut, avant de lever ces tarifs douaniers punitifs, s'assurer que la Chine respecte bien les accords conclus entre les deux camps.
Ailleurs dans le monde. En Australie, le taux de chômage a baissé à 4.9% en février, contre 5% précédemment. La croissance économique a progressé de 0.6% au T4 2018 en Nouvelle-Zélande, contre 0.3% au T3 2018. Les devises de deux pays ont rebondi suite à ces bonnes statistiques et à la chute du dollar (voir graphique ci-dessous). Aux Philippines, la Banque centrale a maintenu inchangé son principal taux d'intérêt directeur à 4.75%, un plus haut depuis 2009.
Source : Bloomberg