* CAPGEMINI (+7,63% à 42,89 euros) a terminé plus forte hausse du CAC 40. Le groupe prévoit une amélioration progressive de sa marge opérationnelle en 2011 et a indiqué que la reprise dans le secteur était bien là.

* EDF a progressé de 3,74% à 32,62 euros. Le groupe a encaissé 4,5 milliards d'euros liés à la finalisation de la cession de sa participation dans l'allemand EnBW, en complément des 169 millions d'acompte qu'il avait déjà reçus en décembre.

* ALCATEL-LUCENT s'est adjugé 3,68% à 3,66 euros. Robert Vrij, son directeur de la zone Amériques, a déclaré à Reuters que le groupe était confiant concernant ses perspectives aux Etats-Unis cette année, s'appuyant sur d'importants contrats signés auprès des grands opérateurs du pays, Verizon et Sprint Nextel.

* SCHNEIDER ELECTRIC a pris 2,52% à 117,95 euros. Le groupe espère maintenir cette année son taux de croissance de 2010 grâce à une demande en électrification des pays émergents toujours aussi forte et au rebond confirmé des pays matures.

* PPR (+2,16% à 115,85 euros) a publié des résultats annuels en forte hausse, portés par le rebond de ses marques de luxe. Le groupe a vu ses ventes annuelles progresser de 7,5% à 14,60 milliards d'euros, un chiffre supérieur au consensus des analystes interrogés par Reuters.

* TECHNIP a enregistré un gain de 1,92% à 74,30 euros, après avoir annoncé une révision en légère hausse de ses objectifs 2011.

* A rebours de tendance, PERNOD RICARD a accusé la plus forte baisse du CAC 40 en cédant 4,28% à 67,61 euros. Malgré des résultats jugés solides et le relèvement de son objectif de croissance du résultat opérationnel courant 2010-2011, les investisseurs sont déçus par la croissance organique des ventes au premier semestre.

* AXA a perdu 3,3% à 15,40 euros, après avoir annoncé des résultats en deçà des attentes pour 2010, année où l'assureur a perdu près d'un quart de sa valeur en Bourse dans un contexte financier difficile, caractérisé par la crise des dettes souveraines et des taux d'intérêt bas.

* EADS a abandonné 2,11% à 21,77 euros. Daimler a proposé de vendre à l'Etat allemand une participation de 7,5%, selon une source autorisée au sein du gouvernement allemand.

* BNP PARIBAS (-0,34% à 58,77 euros) a raté le consensus au quatrième trimestre 2010 après avoir passé dans ses comptes une dépréciation inattendue sur sa participation dans Axa en raison de la chute du cours en Bourse de l'assureur l'an dernier. Le directeur général a également déclaré que la banque maintenait son objectif de RoE de 15% à moyen terme mais qu'il serait "plutôt difficile" de l'atteindre.

* TF1 a avancé de 1,49% à 14,605 euros après avoir doublé son résultat net en 2010 à la faveur de la reprise des investissements publicitaires. De plus, le groupe de télévision a rassuré les investisseurs en prévoyant une stabilisation de son coût de grille en 2011 et 2012.

* Son concurrent M6 affiche un gain plus modeste (+0,67% à 18,16 euros) au lendemain de la publication de résultats légèrement supérieurs aux attentes, avec une reprise des recettes publicitaires. Société générale a relevé sa recommandation à l'achat, contre conserver auparavant.

* ERAMET (-3,87% à 265,95 euros) va doubler ses investissements industriels en 2011 à plus de 600 millions d'euros, ce qui inquiète les investisseurs, souligne un analyste alors que le groupe a également fait état de perspectives favorables pour le début de l'année malgré une volatilité élevée.

* ATARI a terminé deuxième plus forte progression de l'indice Mid & Small 190 avec un gain de 11,22% à 3,37 euros, derrière ARCHOS (+34,09% à 7,71 euros).

Les deux titres font partie de la liste des valeurs éligibles au SRD "Long seulement" qui ne permet pas aux investisseurs de faire de ventes à découvert. Or, remarque un analyste, les valeurs de cette liste ont pour la plupart fortement progressé depuis le début de l'année (+24% pour Atari, +87% pour Archos, +43% pour PARTOUCHE qui a pris 2,29% à 2,68 euros jeudi).

* EURO DISNEY a encore gagné 1% à 9,05 euros et a doublé de valeur depuis l'annonce, le 8 février, d'un chiffre d'affaires en hausse de 8,5%.

Le marché reste perplexe sur les raisons de cette hausse, alors que la piste d'un intérêt asiatique paraît peu crédible aux yeux de plusieurs investisseurs et qu'est évoquée une possible multiplication d'allers-retours de la part de traders.

Alexandre Boksenbaum-Granier, Juliette Rouillon, édité par Dominique Rodriguez