* TOTAL (-1,44% à 37,88 euros), GDF SUEZ (-2,5% à 24,375 euros) et ARCELORMITTAL (-2,63% à 23,685 euros) ont été les principaux contributeurs au recul de l'indice.

* GDF SUEZ a été pénalisé par les propos de la ministre de l'Economie Christine Lagarde, qui a demandé une pause dans la hausse des tarifs du gaz, le temps d'un audit sur la pertinence de la nouvelle méthode de calcul appliquée par la Commission de régulation de l'énergie, qui a autorisé jeudi GDF à augmenter ses tarifs de 2% à 4,7% le 1er juillet.

* EDF a accusé la plus forte baisse du CAC 40 (-3,5% à 32,81 euros) au lendemain de l'annonce du report de ses investissement dans un terminal méthanier à Dunkerque.

* Les valeurs automobiles ont fortement baissé également. L'ACEA a annoncé une hausse de 7,7% des ventes de véhicules utilitaires en mai en Europe. Cette hausse, tirée par la forte progression des ventes d'utilitaires légers, masque mal la baisse des ventes des autres catégories d'utilitaires.

RENAULT a perdu 2,9% à 31,355 euros, PSA PEUGEOT CITROEN 2,56% 21,685 euros et MICHELIN 2,78% à 57,99 euros.

* Les bancaires, pénalisées par la résurgence des craintes entourant le risque souverain, ont résisté sur des achats à bon compte. CREDIT AGRICOLE (+2,59% à 9,04 euros), SOCIETE GENERALE (+1,78% à 35,78 euros) et DEXIA (+0,86% à 3,15 euros) ont signé les trois plus fortes hausses du CAA. Mais BNP PARIBAS a perdu 1,11% à 45,365 euros, Oddo ayant abaissé son objectif de cours de 59 à 54 euros.

* SÉCHÉ ENVIRONNEMENT a gagné 2,65% à 51,85 euros. Le groupe a annoncé un contrat de 420 millions d'euros sur 20 ans avec la communauté urbaine de Strasbourg pour l'exploitation et l'optimisation d'une usine d'incinération d'ordures ménagères.

* POWEO a pris 1,33% à 11,45 euros. Statoil a annoncé la signature d'un contrat sur 20 ans pour l'approvisionnement en gaz naturel de Poweo sur son site de Toul (Meurthe-et-Moselle).

* BELVEDERE a chuté de 4,72% à 30,25 euros. Deux fonds d'investissement londoniens ont fait saisir mercredi à titre conservatoire des biens appartenant à deux dirigeants du groupe, Jacques Rouvroy et Christophe Trylinski, dans le cadre d'un différend financier qui les oppose depuis trois ans.

Raoul Sachs, Florent Le Quintrec, édité par Dominique Rodriguez