Selon des données publiées jeudi par les douanes chinoises, les exportations ont augmenté de 5,1% en juillet en glissement annuel, contre -3,1% en juin et un consensus des économistes de +3%.

A Wall Street, la tendance est plus fragile, les principaux indices boursiers s'étant retournés à la baisse après une ouverture dans le vert.

À Paris, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,64% (25,83 points) à 4.064,32 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,28% et le Dax allemand a pris 0,7%, tandis que l'indice EuroStoxx 50 s'adjugeait 0,8%.

Les banques européennes gagnent 1,35% dans le sillage de Commerzbank (+15,65%), les investisseurs saluant la publication trimestrielle de l'établissement allemand malgré le recul plus marqué que prévu de son bénéfice, en soulignant notamment des progrès dans son désendettement.

Société Générale avance de 2,39%, Crédit Agricole de 1,81% et BNP Paribas de 0,71%, le sentiment à l'égard des banques étant favorable dans un contexte de publications jugées solides dans le secteur.

Les incertitudes qui planent autour des intentions de la Réserve fédérale pèsent sur le dollar qui est tombé ce mardi à un plus bas de sept semaines contre un panier de devises. Cette situation pourrait toutefois ne pas durer.

"Nous nous attendons à ce que la Fed avance dans le dossier des rachats d'actifs, le mois de septembre étant notre scénario de base. Alors le dollar regagnera une partie du terrain perdu et la plupart des devises s'affaibliront d'ici la fin de l'année", commente Camilla Sutton, stratège devises en chef chez Scotiabank à Toronto.

Les cours des Treasuries évoluent peu à l'approche de l'adjudication de 16 milliards de dollars de dette à 30 ans.

Sur le marchés du brut, les contrats sur le Brent et sur le WTI s'inscrivent en nette baisse, les investisseurs craignant une hausse excessive de la production en provenance de la mer du Nord.

Nicolas Delame pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat