Avec la réunion de la Fed, l'attention se porte à nouveau sur l'économie américaine mais les marchés restent sensibles à la situation en Ukraine.

À Paris, le CAC 40 abandonne 13,30 points ou 0,31% à 4.299,96 après un quart d'heure d'échanges, au lendemain d'un gain de 0,97%. Londres cède de même 0,31% et Francfort 0,16% mais la Bourse de Madrid progresse de 0,16%, aidée par Inditex.

Au terme de sa réunion monétaire de deux jours, la première depuis l'accession de Janet Yellen à sa présidence, la Fed publiera un communiqué à 18h00 GMT, qui sera suivi d'une conférence de presse.

Les investisseurs tablent sur l'annonce d'une nouvelle réduction de ses rachats d'actifs mensuels, un processus engagé depuis la fin 2013, et espèrent des informations sur le moment que choisira la banque centrale pour relever ses taux, quelque part en 2015.

La politique dite d'assouplissement quantitatif de la Fed a alimenté la hausse des marchés d'actions depuis un an et demi et Janet Yellen a promis la poursuite d'une politique accommodante même après la fin des rachats d'actifs.

Cette perspective pèse sur le dollar qui marque le pas face à un panier de devises en début de journée. A 1,3923 dollar, l'euro en particulier a en ligne de mire son pic de deux ans et demi de 1,3967 atteint jeudi dernier.

Principale valeur en vue mercredi, Inditex gagne 3,6% à Madrid, porté par l'annonce d'un bond de 12% de ses ventes sur les six première semaines de l'exercice 2014-2015 dans la foulée de la publication de résultats 2013-20414 sans mauvaise surprise malgré son exposition aux devises émergentes..

Le titre de la maison mère de Zara arrive en tête des hausses de l'EuroStoxx 50 devant Airbus qui gagne 0,9% dans l'espoir d'une prochaine grosse commande d'avions chinoise.

A Paris encore, Peugeot (+1,56%) profite de la nomination de Louis Gallois à la tête de son conseil de surveillance tandis qu'Eurazeo (+1,54%) est recherché après ses résultats, à l'inverse de Biomérieux lourdement sanctionné (-6%)..

Boursorama bondit de 22%, s'alignant sur le prix proposé par Société générale pour le rachat des 23% du capital de sa filiale qu'elle ne détient pas encore.

Du côté des matières premières, le baril de Brent reflue de 0,2% à 106,58 dollars et l'or fléchit pour la troisième séance consécutive, dans un contexte d'apaisement relatif dans la crise ukrainienne.

(Véronique Tison pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)