L'armée soudanaise et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) ont accepté "de s'abstenir de mouvements interdits, d'attaques, d'utilisation d'avions ou de drones, de bombardements aériens, de frappes d'artillerie, de renforcement de positions et de réapprovisionnement de forces, et s'abstiendront de chercher un avantage militaire pendant le cessez-le-feu", selon la déclaration.

Si les parties ne respectent pas le cessez-le-feu, "les facilitateurs seront contraints d'envisager l'ajournement des pourparlers de Djedda", ajoute la déclaration conjointe des États-Unis et de l'Arabie saoudite, en référence aux négociations visant à mettre fin à près de deux mois d'affrontements au Soudan.

"Nous avons offert aux deux parties de nombreuses occasions de mettre fin à cette guerre insensée", a déclaré le Bureau des affaires africaines du département d'État américain sur Twitter.

"Nous appelons les deux parties à respecter l'engagement pris aujourd'hui en faveur d'un cessez-le-feu de 24 heures, ce qui permettrait au peuple soudanais de recevoir une aide humanitaire essentielle.

Les deux parties ont rompu une série d'accords de cessez-le-feu, bien qu'un récent accord de trêve ait permis l'acheminement de quantités limitées d'aide humanitaire, selon les agences humanitaires.

Le conflit au Soudan a fait dérailler le lancement d'une transition vers un régime civil, quatre ans après qu'un soulèvement populaire a chassé l'homme fort qu'est le président Omar al-Bashir.

L'armée soudanaise et les forces de sécurité soudanaises se sont opposées sur la chaîne de commandement et les plans de restructuration militaire dans le cadre de la transition.