"J'aime absolument mon travail - je n'aurais jamais, jamais pu imaginer faire autre chose de ma vie - jusqu'à ce que la pandémie frappe."
Heather Steubinger est la directrice des soins infirmiers, et elle a déclaré que ses collègues démissionnaient en masse.
"Je me suis remise en question tellement de fois, comme, 'puis-je faire cela ? Est-ce que je veux faire ça ? C'est beaucoup, beaucoup plus que ce que je pensais vivre un jour."
Mais du sang neuf est arrivé sous la forme de dix gardes nationaux, formés comme infirmiers auxiliaires pour combler le manque.
"Vous savez, habituellement, quand vous rejoignez la Garde, vous savez, vous aidez la communauté avec, vous savez, les inondations - des choses de cette nature."
Le sergent-chef Joenas Gellada a terminé un cours de deux semaines au Madison Area Technical College.
"Vous savez, jamais dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pu vivre une pandémie et ensuite aider les communautés de cette manière, mais c'était une grande chance que cela se produise, et je suis heureux de pouvoir aider ma communauté de quelque manière que ce soit."
Et le besoin est clair. Le Dr Lisa Marie Greenwood est la doyenne associée des soins infirmiers au Madison College.
"Même avant la pandémie, en particulier dans le domaine des soins de santé, nous avons connu des pénuries. C'est la pandémie qui a vraiment exacerbé cela, en particulier pour les infirmières auxiliaires."
Environ un travailleur de la santé sur cinq a démissionné depuis février 2020, selon un sondage Morning Consult publié en octobre.
C'est pourquoi le mois dernier, le Wisconsin a formé des troupes de la Garde nationale pour alléger la pression sur les hôpitaux et les maisons de soins infirmiers
Le major Gretel Weiskopf est porte-parole du département des affaires militaires du Wisconsin.
"C'est un soupir de soulagement pour certains de ces établissements d'avoir du personnel supplémentaire".
Et le personnel des services de santé de Wisconsin Dells est profondément reconnaissant.
"J'ai l'impression que nous pouvons tous respirer un peu mieux, et cela a été une bénédiction."
