La Russie est restée le premier fournisseur de l'Allemagne, mais sa part a baissé à 25,4% contre 34,1% en 2021, ont montré les statistiques publiées par le bureau du commerce extérieur BAFA, l'invasion de l'Ukraine par la Russie ayant entraîné des sanctions.

Le 5 décembre 2022, l'Union européenne a interdit les importations de brut russe et les pays du G7 ont plafonné les prix des exportations maritimes russes, réduisant ainsi les arrivées ultérieures, ce qui a contraint l'Allemagne à trouver d'autres sources d'approvisionnement cette année.

Les autres grands fournisseurs de l'Allemagne l'année dernière étaient les États-Unis, le Kazakhstan, la Grande-Bretagne, la Norvège et les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).

L'Allemagne a dépensé 60,9 milliards d'euros (66,69 milliards de dollars) en importations de pétrole brut en 2022, contre 35,5 milliards en 2021, selon les données.

L'impact des sanctions et des contre-mesures russes sur les flux énergétiques, en particulier sur l'Allemagne, n'apparaît que progressivement.

L'année dernière, les importations totales de pétrole brut de l'Allemagne ont atteint 88,2 millions de tonnes, contre 81,3 millions en 2021.

Sur ce total, la Russie a représenté 22,4 millions, les États-Unis 12,1 millions et le Kazakhstan 9,1 millions, les chiffres étant arrondis.

(1 dollar = 0,9132 euro)