Le ramadan devrait commencer dimanche soir.

Dans un communiqué, la RSF a exprimé l'espoir que la résolution du Conseil de sécurité "réduise de manière significative les souffrances du peuple soudanais en garantissant l'acheminement de l'aide humanitaire" et ouvre la voie à un processus politique conduisant à un cessez-le-feu permanent.

La guerre a éclaté au Soudan le 15 avril 2023 entre l'armée soudanaise et les forces de sécurité soudanaises. Selon les Nations unies, près de 25 millions de personnes, soit la moitié de la population soudanaise, ont besoin d'aide, quelque 8 millions ont fui leur foyer et la faim augmente. Washington affirme que les belligérants ont commis des crimes de guerre.

Vendredi, le Conseil de sécurité a adopté une résolution rédigée par le Royaume-Uni en faveur d'une cessation des hostilités pendant le Ramadan, par 14 voix pour, la Russie s'étant abstenue. Toutefois, le mécanisme de mise en œuvre de la résolution reste flou.

L'ambassadeur du Soudan auprès de l'ONU, Al-Harith Idriss Al-Harith Mohamed, a déclaré jeudi au Conseil que le président du conseil de transition du pays avait salué l'appel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, en faveur d'une trêve pendant le ramadan. Toutefois, il a déclaré que le dirigeant "s'interrogeait sur la manière de procéder".

"En acceptant la proposition de cessez-le-feu humanitaire, nous exprimons notre volonté de participer aux discussions concernant la mise en place de mécanismes de surveillance mutuellement acceptés", a déclaré le RSF dans son communiqué de samedi.

"Ces mécanismes sont essentiels pour assurer la mise en œuvre effective du cessez-le-feu et pour atteindre les objectifs humanitaires visés par cette résolution.