LONDRES, 16 janvier (Reuters) - Les discussions entre la Grèce et ses banques butent sur des divergences de vues sur le coupon que servirait le pays sur de nouvelles obligations, a déclaré lundi le directeur général de l'Institut de la finance internationale (Ifi), qui représente les créanciers privés d'Athènes.

"C'est, pour l'essentiel, le domaine où les divergences sont importantes", a dit Charles Dallara. "Ils (NDLR - certains responsables publics) veulent que le secteur privé accepte des taux d'intérêt qu'ils n'accepteraient pas (eux-mêmes), ce qui est tout à fait déraisonnable".

Dallara a ajouté que les banques ont été "étonnées" de la position de certains responsables publics représentant à la fois les Etats et les institutions internationales.

Les discussions entre la Grèce et ses créanciers privés, rompues vendredi, doivent reprendre mercredi.

"Un accord s'impose de toute urgence pour apporter un élément de stabilité", a poursuivi Dallara. (Steve Slater, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Nicolas Delame)