Le brut US pour livraison février a fini sur un gain de 1,74 dollar ou 3,9% à 46,34 dollars le baril, tandis qu'à Londres, le Brent prenait 1,32 dollar ou 2,9% à 46,91 dollars le baril.

Certains pays de l'Union européenne ont commencé vendredi à souffrir d'une baisse de leur approvisionnement en gaz russe après la décision de Moscou d'interrompre ses livraisons à l'Ukraine.

Le monopole russe Gazprom a accusé l'Ukraine de dérober du gaz et a fait savoir que certains pays des Balkans l'avaient informé qu'ils recevaient moins de gaz que prévu.

Par ailleurs, l'offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza s'est poursuivie vendredi, au septième jour d'hostilités qui ont fait plus de 430 morts. .

La hausse a aussi été favorisée par le hausse de Wall Street , les opérateurs espérant que le plus gros de la crise économique et financière qui a fait perdre plus de 100 dollars au baril de brut était passé.

Le brut reste très loin de son record à plus de 147 dollars le baril touché en juillet mais une série de réductions de production décidées par l'Opep depuis septembre ont contribué à mettre un terme à la chute des dernières semaines.

La dernière coupe en date décidée par l'Opep à la mi-décembre - 2,2 millions de barils par jour à partir du premier janvier - est la plus forte jamais annoncée. L'Arabie saoudite, fer de lance du cartel, a signalé que la baisse pourrait se poursuivre si nécessaire.

Par ailleurs, le département américain de l'Energie a indiqué qu'il cherchait à acquérir 12 millions de barils d'or noir pour la Réserve stratégique de pétrole (SPR) des Etats-Unis sur les quatre premiers mois de l'année et qu'il pourrait ensuite encore accroître la réserve dans le courant de 2009.

La Chine aussi a indiqué cette semaine qu'elle pourrait tirer avantage d'une baisse des prix pour augmenter ses stocks.

Sur l'ensemble de 2008, le cours de l'or noir américain a baissé de plus de 50% pour finir à 44,60 dollars mercredi 31 décembre après avoir atteint un pic de $147,27 le 11 juillet.

Le brut léger avait terminé mercredi sur une hausse de plus de 5,50 dollars à New York, due notamment à l'annonce d'une baisse de l'activité des raffineries américaines la semaine dernière et d'une augmentation des réserves de brut, ce qui a ravivé les craintes de tensions sur le marché des produits raffinés.

Edward McAllister, version française Danielle Rouquié